Né en 1948, Erlbruch étudie le graphisme à la Folkwang-Schule à Essen. Il travaille comme illustrateur dans des magazines (Stern, Esquire).
En 1985[1], il commence à travailler pour la jeunesse sur Der Adler, der nicht fliegen wollte de James Aggrey. Le fils d'Erlbruch vient de naître, il voulait pouvoir dire « regarde, papa a fait un livre pour enfants. » Il a depuis illustré de nombreux livres pour enfants.
Il rencontre le succès en 1990 avec l'album De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête de Werner Holzwarth, qu'il a illustré[2].
Erlbruch parvient à traiter de sujets graves dans ses livres pour enfants, tels que la mort ou le sens de la vie : dans Le Canard, la Mort et la Tulipe un canard devient ami avec la Mort, dans Un paradis pour petit Ours, de Dolf Verroen, qu'il illustre, un ourson essaye de retrouver son grand-père au paradis des ours.
Certains de ses livres sont inspirés par sa propre vie, tel Léonard, qui tient son titre de son fils de six ans, qui raconte l'histoire d'un garçon qui dépasse sa peur des chiens en devenant un chien lui-même.
Il combine de nombreuses techniques graphiques pour ses livres, incluant le collage, le dessin ou la peinture. Il a influencé de nombreux artistes en Allemagne et ailleurs.
Œuvres
Texte et illustrations
Die fürchterlichen Fünf, 1990.
Traduction : Les Cinq Affreux, Milan, 1994.
Das Bärenwunder, 1993
Traduction : Moi, papa ours ?, Toulouse, Milan jeunesse, 1993, et rééd.
Frau Meier, die Amsel, 1995, et rééd.
Traduction : Remue-ménage chez madame K, 1995, et rééd.
1994 : Prix Sorcières catégorie Album, pour De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête, texte de Werner Holzwarth, qu'il a illustré
↑ ab et c« Mort de Wolf Erlbruch, l’illustrateur de " De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête " », Le Monde, (lire en ligne)
↑Fl. N., « "Le Canard, la mort et la tulipe" de Wolf Erlbruch », Le Monde, (lire en ligne)