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William Rostène fait ses études primaires à l’école Sorbier et secondaires au lycée Paul-Valéry à Paris (1959-1967). Il est boursier de l'éducation nationale, 3e cycle, Paris VI (1971-1973), et passe son doctorat de 3e cycle en endocrinologie, à l'université Pierre et Marie Curie, Paris VI (1973).
La carrière de chercheur de William Rostène débute dans les années 1970 avec Claude Kordon, directeur de l’unité de recherche Inserm de neuroendocrinologie, par l’étude de la régulation d’un neuropeptide libérant certaines hormones de la reproduction.
Il quitte ensuite Paris pour le Québec, puis New York, pour travailler sur les hormones stéroïdes.
De retour en France, à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, il crée sa propre équipe dans l’unité Inserm 55 « Diabétologie et études radio-immunologiques des hormones protéiques », dirigée par Gabriel Rosselin, à l’hôpital Saint-Antoine à Paris (1979-1991).
Il devient directeur de l’unité de recherche Inserm 339 « Imagerie des neurorécepteurs et physiopathologie neuroendocrinienne » (1991-2002). Il est membre de l’unité de recherche Inserm 732 « Chimiokines et leurs récepteurs : fonctions cérébrales et neuro-endocriniennes », dirigée par Patrick Kitabgi (2003-2008). Il est codirecteur de l’Institut fédératif de recherche en santé de Saint-Antoine (2005-2008). Il est responsable de module de master en neuroscience à l’université Pierre et Marie Curie.
Au début des années 1990, William Rostène travaille essentiellement sur la caractérisation de récepteurs pour les neuropeptides. Il développe ainsi une approche technologique originale d’analyse d’images pour visualiser ces récepteurs, qui lui vaudra une reconnaissance internationale, cette technologie étant utilisée dans de nombreux laboratoires académiques et industriels de par le monde. C’est à cette époque qu’une collaboration étroite se développe avec une équipe clinique d’ophtalmologie sur la localisation de certains récepteurs dans les structures oculaires.
De 1995 à 1998, ses domaines de recherche portent pour l’essentiel sur la neurotensine et ses interactions, notamment avec les systèmes dopaminergiques (maladie de Parkinson). C’est également à cette période que se développe une approche originale permettant le ciblage de micro-métastases et, donc, une orientation vers la cancérologie.
Au début des années 2000, William Rostène avec France Haour entament de nouvelles recherches sur d’autres protéines: les chimiokines. Ils sont ainsi les premiers à mettre en évidence la présence de certaines de ces cytokines dans des mécanismes neuronaux, alors que jusque-là, ces molécules étaient connues uniquement dans le système immunitaire. Ces travaux ont permis d’ouvrir de nouvelles voies de recherches sur la neurotransmission et la régulation des mécanismes qui interviennent dans la réponse au stress et dans la régulation de la prise de boisson.
À la fin de l’année 2007, William Rostène rejoint le nouvel Institut de la vision, dirigé par José-Alain Sahel, à l’hôpital des Quinze-Vingts à Paris, pour co-animer une équipe sur le thème “Chimiokines et pathologies du segment antérieur de l’œil” . Il travaille toujours à l’Institut de la Vision.
Instances scientifiques et d’administration de la recherche
Consultant auprès de Biocom (1986-1990).
Président de l’Association pour la recherche sur le diabète et les insuffisances cérébrales (1987-1997).et actuellement
Membre de la commission scientifique spécialisée (CSS 9) Inserm, Interface physique-biologie, technologies médicales et chirurgicales (1987-1990)[1]
Organisateur de trois ateliers de formation Inserm (1991,1993, 1995) et d’une École Inserm (2002).
Président de l’amicale Inserm-Weizmann (1991-1998).
Co coordinateur du projet européen BIOMED(en) (1994-1998).
Responsable de la coopération franco-québécoise en recherche biomédicale auprès du ministère des Affaires étrangères (1994-1998)
Coresponsable du programme vieillissement franco-québécois/ministère des Affaires étrangères (1998-2002).
Président de la CSS 5 Régulations hormonales (1999-2002)[1].
Chargé de mission auprès du président de l’université Pierre et Marie Curie (2001-2006), membre du directoire de la recherche de cette université, responsable de la politique pour la recherche biomédicale (2001-2006).
Prix de la Fondation pour la recherche médicale, endocrinologie (1983).
Prix Jacques-Rousseau - André-Siegfried du centre de coopération inter-universitaire franco-québécois pour ses travaux de recherche en neurosciences et son implication dans la coopération franco-québécoise (2007).
↑Jacques Epelbaum est également directeur de recherche à l'INSERM et spécialiste des Neurosciences. Il dirige le centre de psychiatrie et neurosciences à l'hôpital Sainte-Anne à Paris.
↑Sophie Hérout illustre pour la presse et l'édition jeunesse pour de nombreuses maisons d'édition ; Magnard, Belin, Bordas.
↑Julien Freu est écrivain. Son premier roman, Delta (2004) est paru aux Éditions Françoise Truffaut.