En 1939, il présenta à la Chambre des communes une pétition réunissant 127 364 signatures, amassées par la Société Saint-Jean-Baptiste dénonçant l'immigration et spécialement l'immigration des Juifs. Peu après, lorsque le gouvernement déclara la guerre à l'Allemagne et entra dans la Deuxième Guerre mondiale, Lacroix et son collègue libéral Liguori Lacombe introduisirent un amendement de non-participation à la guerre avec pour objectif de montrer l'hésitation des Canadiens français à joindre les Britanniques dans le conflit. En 1944, il quitta le caucus libéral avec trois autres députés libéraux, pour s'allier au mouvement contre la conscription dirigé par Frédéric Dorion. Lors de son passage sur les banquettes de l'opposition, il déclara Trahison au Premier ministre William Lyon Mackenzie King.