Participant à la fondation du RPR, il est alors un conseiller influent de Jacques Chirac, dont il s'éloigne par la suite. Il est ministre de l'Intérieur lors des deux premiers gouvernements de cohabitation, de 1986 à 1988 et de 1993 à 1995. Son activité ministérielle est marquée par la répression des manifestations contre le projet de loi Devaquet, ses actions contre le terrorisme et les lois Pasqua-Debré sur l'immigration et la nationalité française.
Fille d'un épicier et d'une couturière, d'abord chimiste puis avocate de profession, elle fait son entrée au Parlement du Royaume-Uni en 1959. Elle est la seule femme à avoir dirigé le Parti conservateur, de 1975 à 1990. C'est également la seule femme à avoir occupé les fonctions de Premier ministre du Royaume-Uni, du au . Arrivée au pouvoir dans un pays en situation d'instabilité, Margaret Thatcher en redresse l'économie en mettant en place une série de réformes radicales. Remportant trois élections générales consécutives, elle effectue le plus long mandat ininterrompu de Premier ministre au Royaume-Uni depuis le début du XIXe siècle.
Attachée à ses convictions chrétiennes méthodistes, conservatrices et libérales, invoquant la souveraineté britannique, la protection de l'intérêt de ses administrés et les principes de droit, elle mène une politique étrangère marquée par l'opposition à l'URSS, la promotion de l'atlantisme, la guerre des Malouines en 1982 ou la promotion d'une Europe libre-échangiste au sein de la Communauté économique européenne. Sa politique économique, fortement influencée par les idées issues du libéralisme économique, est marquée par d'importantes privatisations, la baisse des impôts directs, la dérégulation financière, la maîtrise de l'inflation et du déficit public ainsi que par l'affaiblissement des syndicats. Elle s'accompagne d'une hausse puis d'une baisse du chômage, d'un accroissement des inégalités économiques, d'une augmentation des impôts indirects et prélèvements obligatoires. L'ensemble de ses politiques, et notamment sa politique économique libérale, est connu sous le nom de « thatchérisme ».
Membre du KGB (service de renseignement et d'action), il commence sa carrière politique à la mairie de Saint-Pétersbourg, puis devient l'un des plus proches conseillers du président Boris Eltsine, qui fera de lui le directeur du FSB (sécurité publique) en 1998, puis le président du gouvernement de la Russie l'année suivante.
À partir du , il assure les fonctions de président de la fédération de Russie par intérim à la suite de la démission de Boris Eltsine. Il devient président de plein exercice le , après avoir remporté l'élection présidentielle dès le premier tour, dans des conditions polémiques. Confortablement réélu en 2004, il mène une grande politique de réformes marquée par un redressement de l'économie nationale et une politique institutionnelle tournée vers une concentration des pouvoirs présidentiels.
En 2008, la Constitution lui interdisant de concourir pour un troisième mandat consécutif, il soutient la candidature de Dmitri Medvedev à la présidence. Une fois élu, celui-ci le nomme président du gouvernement. Dans la foulée, Vladimir Poutine prend la direction du parti Russie unie. Régulièrement critiqué en Occident pour l'aspect autoritaire de sa gouvernance, il est pour la première fois réellement contesté à la suite des élections législatives de 2011.
Issu d'une famille de la haute noblesse, souffrant d'un pied bot, il est orienté par sa famille vers la carrière ecclésiastique en vue de lui permettre de succéder à son oncle, l'archevêque de Reims : ordonné prêtre en 1779, il est nommé en 1788 évêque d'Autun. Il renonce à la prêtrise et quitte le clergé pendant la Révolution pour mener une vie laïque.
Il intervient fréquemment dans les questions économiques et financières, pour lesquelles son acte le plus fameux est la proposition de nationalisation des biens du clergé. Toutefois, sa renommée provient surtout de sa carrière diplomatique exceptionnelle, dont l'apogée est le congrès de Vienne. Homme des Lumières, libéral convaincu, tant du point de vue politique et institutionnel que social et économique, Talleyrand théorise et cherche à appliquer un « équilibre européen » entre les grandes puissances.
Réputé pour sa conversation, son esprit et son intelligence, il mène une vie entre l'Ancien Régime et le XIXe siècle. Surnommé le « diable boiteux », et décrit comme un traître cynique plein de vices et de corruption, ou au contraire comme un dirigeant pragmatique et visionnaire, soucieux d'harmonie et de raison, admiré ou détesté par ses contemporains, il suscite de nombreuses études historiques et artistiques.
Le Premier ministre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (Prime Minister of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland) est le leader politique du pays et à la tête du Gouvernement de Sa Majesté (Her Majesty's Government). L'occupant du poste est chargé de nommer les autres membres de son gouvernement et de présider aux réunions du Cabinet.
Sir Robert Walpole, à la tête de la Grande-Bretagne de 1721 à 1742, est considéré comme le premier Premier ministre au sens moderne, ce titre n'était alors qu'officieux, et la fonction qu'il exerçait était celle de Premier Lord au Trésor (First Lord of the Treasury), tandis que le terme « Royaume-Uni », n'est utilisé pour la première fois qu'en 1801 par William Pitt le Jeune. Ce n'est qu'en 1905 que Henry Campbell-Bannerman porte officiellement le titre de « Premier ministre ».
Alors qu'il vient d'être nommé commandant en chef de l'OTAN (1950) et qu'il installe son quartier général à Paris, des émissaires du Parti républicain viennent le solliciter pour être leur candidat à l'élection présidentielle de 1952. Il se laisse convaincre et entame une campagne électorale qui le conduit à travers quarante-cinq États. Ses discours cherchent à rassurer les Américains et sa stratégie consiste à ne jamais mentionner le nom de son adversaire, Adlai Stevenson, mais à attaquer le bilan de son prédécesseur. Sa plate-forme tourne autour de trois thèmes : mettre fin à la corruption qui règne à Washington, en terminer avec la guerre de Corée et faire face à la subversion communiste alors que le pays est en plein maccarthisme.
Aznar le choisit pour conduire le PP en vue des élections de 2004. Alors que les sondages lui sont longtemps favorables, il est défait par le PSOE. Élu président du PP, il est le principal opposant à José Luis Rodríguez Zapatero et échoue une nouvelle fois aux élections de 2008. Contesté par l'aile droite du parti, il fait écarter de la direction plusieurs proches d'Aznar.
Aux élections parlementaires de 2011, le Parti populaire remporte la majorité absolue. Rajoy constitue alors un gouvernement de 13 ministres, le plus restreint de l'histoire démocratique. Poursuivant la politique d'austérité menée par Zapatero, il fait face à une économie dégradée, à un chômage très élevé et à la multiplication des scandales de corruption qui entachent le Parti populaire.
En 2015, après plusieurs échecs électoraux, les élections parlementaires débouchent sur un Congrès sans majorité et le gouvernement assure l'expédition des affaires courantes. Après la tenue de nouvelles élections l'année suivante, le Parti populaire parvient à se maintenir en raison de l'abstention des socialistes. L'année 2017 est marquée par la déclaration d'indépendance de la Catalogne, à laquelle s'oppose le gouvernement.
Il est renversé en , après l'adoption d'une motion de censure. Il quitte par la suite la vie politique, redevenant fonctionnaire.
Après la victoire relative de la droite aux élections fédérales de 2005, elle est investie chancelière fédérale et devient ainsi la première femme à accéder à cette fonction en formant une grande coalition alliant la CDU/CSU et le Parti social-démocrate (SPD). Elle est reconduite dans ses fonctions à la tête d'un gouvernement CDU/CSU-FDP en 2009, puis d'un nouveau gouvernement de coalition CDU/CSU-SPD en 2013 et 2018. Si elle bénéficie de résultats économiques jugés satisfaisants, elle est cependant fragilisée par sa politique d'ouverture des frontières lors de la crise migratoire en Europe et par le score historiquement faible recueilli par la CDU/CSU lors des élections fédérales de 2017. Ces élections débouchent sur une crise politique de six mois – une situation inédite dans l'Allemagne d'après-guerre. Ne se représentant pas aux élections fédérales de 2021, elle quitte la chancellerie, le social-démocrate Olaf Scholz lui succédant.
Désignée à quatorze reprises femme la plus puissante du monde par le magazine Forbes (de 2006 à 2020, sauf en 2010), elle est durant ses années au pouvoir perçue comme étant la personnalité politique la plus puissante de l'Union européenne.