Il est le fils de Thomas Cliche, cultivateur, et d'Eugénie Poulin[1]. Il étudie au Séminaire de Québec et au Collège de Lévis. De 1908 à 1912, il est télégraphiste au Canadien National. Il est ensuite agent d'assurances et en 1914 il fonde le bureau d'assurances Vital Cliche. Il est aussi propriétaire de Beauce Maple Products. Il épouse Anne-Marie-Palmyre Cloutier le à Vallée-Jonction[1].
Politique
Vital Cliche est maire de Vallée-Jonction en 1931 et 1932[1].
Au mois de , peu avant que survienne la rupture politique entre Paul Gouin et Maurice Duplessis, chefs des deux partis d'opposition qui avaient allié leurs forces à l'occasion de l'élection de 1935, Duplessis invite presque tous les députés membres de la coalition à un caucus à Sherbrooke. Alors que la plupart des députés de l'ALN transfèrent alors leur allégeance à Duplessis, qui consolide ainsi définitivement sa position de seul chef de l'Union nationale, Cliche fait partie des quelques députés de l'ALN qui n'acceptent pas de se rallier à Duplessis[3].
Lors de l'élection générale du 17 août 1936, Cliche se présente cette fois comme candidat libéral indépendant dans Beauce[1],[4] et il est défait par Raoul Poulin, candidat de l'Union nationale de Duplessis[2]. Poulin démissionne en 1937 pour être candidat à une élection fédérale. Une élection partielle provinciale est tenue dans Beauce le . Cliche y est candidat de l'Action libérale nationale et il est défait par Joseph-Émile Perron, candidat de l'Union nationale[2].
Vital Cliche est inhumé dans le cimetière de Vallée-Jonction le [1].