En 2018 le sous-type H3N2 prend de l'importance au cours de la saison grippale aux États-Unis où fin janvier le taux de visites chez les médecins pour cause de grippe avait atteint le 3e plus haut niveau depuis 15 ans. Ce H3N2 se montre souvent résistant au vaccin de l'année (alors qu'un sous-type de type AH1N1 circule aussi largement, de même qu'un virus de type B. Le vaccin ne semble protéger que 10 à 20 % environ des vaccinés). En Europe une seconde vague grippale pourrait être due au H3N2. Ce virus, en Australie lors de la saison grippale précédente (mi-2017, dans l'hémisphère sud était dans 90 % des cas insensible au vaccin. Le virus retrouvé en 2018 aux États-Unis est proche du virus australien ; les CDC exhortent néanmoins les américains à se faire vacciner car ceci peut réduire la gravité de la maladie. Le dernier cas similaire « pandémique » aux États-Unis était dû au virus H1N1 (qui avait entraîné une hausse des visites chez le médecin de 7,7 %). Deux épisodes non-pandémique de pic plus élevé datent de 2003-2004, également lié au virus H3N2 (+ 7,6 % de visites) Dans tous ces cas les plus de 65 ans étaient plus susceptibles d'être hospitalisés[2]. Les 3 virus prévus dans l'hémisphère nord étaient[3] : A/Michigan/45/2015 (H1N1)pdm09-like virus, A/Hong Kong/4801/2014 (H3N2), B/Brisbane/60/2008-like virus (B/Victoria lineage). Les souches significativement actives sont finalement :