Le premier château féodal est construit autour d’une enceinte à partir des XIIe et XIIIe siècles. Au début du XVIe siècle, un logisRenaissance est bâti au sein de celle-ci. Les vestiges de ces éléments constituent le « vieux-château des Essarts », désigné ainsi de façon à le distinguer du château neuf, ou « château des Essarts », construit au XIXe siècle et situé à quelques dizaines de mètres des ruines.
les vestiges du logis Renaissance aménagé à partir du donjon (porte fortifiée de l’ancien donjon du XIIIe siècle, vis d’escalier du début du XVIe siècle)[7],[8] ;
Le château médiéval date en grande partie du XIIe siècle, des transformations ont été faites vers les XIVe et XVe siècles au niveau des couronnements, probablement des rajouts de mâchicoulis et des échauguettes. Avant, existait une motte castrale qui a succédé à une motte sacrificielle romaine. Cette motte aurait existé du IXe au XIe siècle. Cette motte se situait au Nord-Ouest de l'actuel château, d'où la forme incurvée de l'enceinte à cet endroit, conçue pour la contourner. C’est après qu’aurait été construit ce château de plan presque pentagonal, flanqué de tours carrées dont la tour Sarrazine faisait office de donjon. Un châtelet d’entrée remarquable est visible, il est formé de deux tours en fer à cheval accolées à une tour carrée, et deux pont-levis existaient : un charretier et un piétonnier. Un autre châtelet d’entrée existait à l’opposé de l’enceinte, qui a été transformé en dépendance au logis seigneurial construit entre le XIIIe et le XIVe siècle. D’autres corps de bâtiments étaient adossés dans la cour.
Protection et gestion
Par arrêté du
, les ruines du Vieux-Château ont été inscrites aux monuments historiques[4]. Le portail de l’ancienne église des Essarts, qui daterait de la fin du XIIe siècle, a été déposé dans le parc du Vieux-Château et fait l’objet d’une protection au titre des monuments historiques par arrêté du en tant que partie de l’ancienne église romane[6],[11].
Le [12], le vicomte Jacques de Rougé, propriétaire du château, lance l’association Les Amis du vieux-château des Essarts dont l’objectif est de mettre en valeur les ruines du château et le parc[13],[14].
↑René Vallette, « Inventaire historique et archéologique de la Vendée (suite) », Revue du Bas-Poitou et des provinces de l’Ouest, Fontenay-le-Comte, Société des Amis du Bas-Poitou, no 48, , p. 137-138.
↑Carole Chollet, Jean-Paul Labourdette, Dominique Auziaset al., Vendée, Paris, Nouvelles Éditions de l’Université, coll. « Petit Futé », , 429 p. (ISBN978-2-7469-8321-2), p. 376.
↑ a et b« Château (ruines du vieux) » sur la base Mérimée du ministère de la Culture et de la Communication [lire en ligne].
↑« Visite historique », sur le site des Amis du vieux-château des Essarts [lire en ligne].
↑ a et bClaire Vignes, « Ancienne porte de l’église des Essarts déposée dans le jardin du château », 1977, sur le site de la médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine du ministère de la Culture et de la Communication [lire en ligne].
↑Claire Vignes, « Face sud-est du donjon, porte fortifiée », 1977, sur le site de la médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine du ministère de la Culture et de la Communication [lire en ligne].
↑Claire Vignes, « Vis d’escalier du donjon, face nord-ouest », 1977, sur le site de la médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine du ministère de la Culture et de la Communication [lire en ligne].
↑Claire Vignes, « Vue extérieure de la tour ouest », 1977, sur le site de la médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine du ministère de la Culture et de la Communication [lire en ligne].
↑« Visite botanique », sur le site des Amis du vieux-château des Essarts [lire en ligne].
↑« Église romane (ancienne) » sur la base Mérimée du ministère de la Culture et de la Communication [lire en ligne].
↑« Les Amis du vieux-château des Essarts », Déclaration à la préfecture de la Vendée, no 20020037, (lire en ligne).
↑« Jacques de Rougé », sur le site des Amis du vieux-château des Essarts [lire en ligne].
↑« Le château était ouvert aux Journées du patrimoine », Ouest-France, (lire en ligne).
Annexes
Bibliographie
« Les Essarts », dans comte Émilien de Monbail, Notes et croquis sur la Vendée : Histoire, mœurs, monumens, costumes, portraits, Niort, Imprimerie de Robin et Cie, , 170 p. (BNF30961629, lire en ligne), p. 131-136
Vicomte Augustin de Rougé, Les Seigneurs des Essarts, Fontenay-le-Comte, Lussaud Frères, , 7 p. (BNF36273407)
Abbé Eugène Aillery, Les Essarts, Saint-Fulgent et leurs environs, Paris, Res universis, coll. « Monographies des villes et villages de France » (no 861), , 442 p. (ISBN2-87760-826-3)
Louis-Michel Nourry, « Des jardins Bühler en Vendée », dans Cécile Lataste et Jean-Pierre Renaud (dir.), Vendée côté jardin : Promenade au cœur d’un patrimoine, La Roche-sur-Yon, conseil général de la Vendée, , 432 p. (ISBN2-85056-982-8), p. 131-140