Il fait les dernières campagnes de l'Empire. Il participe à la défense de Metz lors de la campagne de 1814 puis il fait la campagne de 1815 à l'armée du Nord et assiste à la bataille de Waterloo.
Espagne et Belgique
Il est nommé lieutenant de la même arme le , capitaine le . Il reste sept ans en Espagne, où il participe aux sièges de Pampelune en 1823 et de Saint-Sébastien.
En 1835, il vient en Algérie, reste presque constamment en campagne pendant quatorze ans et y conquiert les grades supérieurs. Il défend Bougie et Blida, sans cesse attaquées par les tribus arabes et kabyles.
Il est capitaine chef du génie à Bougie le , chef de bataillon en Afrique le , lieutenant-colonel directeur des fortifications en Algérie le , colonel commandant le génie de l'armée d'Afrique le , maréchal de camp commandant supérieur du génie en Algérie le , directeur des affaires d'Algérie au ministère de la guerre le , général de division le , gouverneur général de l'Algérie le .
Il occupe cette haute fonction jusque dans les premiers jours d’octobre 1850, soit pendant deux ans et deux mois. Durant cette période, il réprime l'insurrection provoquée par Ben-Taïeb entre Tlemcen et Mascara (janvier 1849), celle dirigée par Bou-Zian dans l'Aurès et le M'Zab et qui se termine par le siège et la prise de Zaatcha (du 7 octobre au ) ; une troisième, commandée par Mohammed ben Chabira, chez les Ouled Naïl. Cette dernière est vite vaincue. Lorsque ben Chabira aperçoit la colonne expéditionnaire commandée par le colonel Daumas, il s’enfuit et les rebelles se soumettent. Le général Charon décide néanmoins l’occupation définitive de Bou-Saada. Quelques jours plus tard, une nouvelle agitation se produit à Nahra, petite ville à 42 kilomètres au sud de Batna.
Dernières années
Rappelé en France en octobre 1850, le général Charon est placé à la tête du comité des fortifications et créé sénateur le . Il préside également le comité consultatif de l’Algérie.