Le viaduc ne franchit que des rues et des avenues en suivant successivement l'avenue des Hautes-Ourmes puis la rue Émile-Littré avant de traverser le parc relais. Aux extrémités du viaduc, la ligne plonge sous terre via une trémie côté Blosne juste avant le croisement entre les avenues des Hautes-Ourmes et de Pologne et côté garage-atelier rejoint un remblai entre le parc relais et le stade voisin.
Caractéristiques techniques
L'ouvrage d'une longueur approximative de 460 mètres[2] a été dessiné par Norman Foster dont 253 m parcourus en service commercial[3] et construit par les entreprises GTB et Quille[4],[5].
Les deux tabliers en béton formant un ouvrage large de 6,30 m sont soutenus par dix piles métalliques en forme de « V » ou de « Papillons », plus les deux piles soutenant aussi la station, similaires à celles du viaduc de Pontchaillou du même architecte sur lesquelles le tablier s'appuie via quatre points d'ancrage ; la station de métro La Poterie vient englober l'ouvrage mais reste distincte structurellement[6],[Cha 1]. La portée est de 40 mètres entre chaque béquilles[Cha 1],[1],[7]. La hauteur de l'ouvrage atteint 7,70 mètres au niveau de la station La Poterie[8].
Dans les plans initiaux, cet ouvrage aurait dû mesurer près de 3 km et débuter au niveau de la station Clemenceau[Nor 1],[Nor 2]. La forte contestation des riverains des rues d'Espagne et de Suisse et dans une moindre mesure ceux des boulevards de Yougoslavie et des Hautes-Ourmes poussent le SITCAR en , confirmé par le vote du suivant à réduire l'ouvrage à sa seule section de l'avenue des Hautes-Ourmes, à construire la ligne en tranchée couverte et à prendre en compte la liaison avec le garage-atelier repositionné à Chantepie[Nor 3],[Nor 4],[Cha 2],[9].
L'ouvrage a été construit en même temps que la ligne A du métro de Rennes. Les premières piles, ou « béquilles » de l'ouvrage ont été posées en puis se sont succédé au rythme d'une béquille tous les 15 jours[Cha 1],[7].