Hubertus Verlinden (Verli, parfois appelé à tort Henri Verlinden) naît le à Anvers[1]. Il travaille au bureau de dessin des éditions Dupuis avec Louis Salvérius, Raoul Cauvin et Jamic pour Spirou, Bonnes Soirées, Moustique[2] de 1962 à 1968[3]. Il réalise quelques mini-récits et illustrations diverses[1]. Sa série de gags en 1 plancheLoesje Lef est publiée exclusivement dans l'édition flamande de SpirouRobbedoes en 1966 et 1967[1]. Verlinden passe chez Pilote[4] en 1968, où son travail le plus remarquable est la série Émile[5] qui compte deux histoires[6]Le Phylactère apprivoisé, un récit de 28 planches en 1969 et Couleurs en contrebande, un récit de 30 planches en 1970[1], une série qui se déroule dans les coulisses du monde de la bande dessinée, traitant entre autres des origines des phylactères[7]. C'est Achille Talon de Michel Greg qui mène le jeune Émile à travers le monde de la bande dessinée[1]. En 1972, il réalise les dessins d'une bande dessinée satirique scénarisée par Honoré Delbouille[8] — un pseudonyme d'Yvan Delporte — Le Secret énigmatique du mystère du chicon traitant des antagonismes flamands-wallons[1], un thème qu'Yvan Delporte traitera de manière plus générale dans Schtroumpf vert et vert Schtroumpf en 1973 et dont le titre qui contient un belgicisme (le chicon étant une endive) est parfaitement incompréhensible pour le public français et ne paraît que dans l'édition belge de Tintin en 1972 à raison de deux planches par semaine et à chaque fois sous un titre différent mais contenant toujours le mot chicon pour former un long récit qui ne connaît pas de publication en album. Il signe encore la même année Koning Yaroslav dans le magazine de bandes dessinées hollandais Pep[1]. Verli poursuit sa collaboration pour Pilote jusqu'en où il réalise de courts récits de 1 à 8 planches traitants de sujets d'actualité, de la bande dessinée et de sa belgitude qu'il signe indifféremment Verli ou Verlinden[1],[4]. On retrouve une dernière fois sa signature dans le Spirou no 2995 du pour la republication du court récit L'Homme du scénario sur un texte d'Yvan Delporte[3] ou de Charles Jadoul dans la rubrique Nostalgia et dans lequel Yvan Delporte nous dresse son portrait « [...] un type maigre à faire peur, au visage en lame de couteau, à l'accent rugueux de la Flandre, à l'humour narquois et détaché »[2].
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Le Secret énigmatique du mystère du chicon traitant des antagonismes Flamands-Wallons[1], Scénario : Yvan Delporte, ne paraît que dans l'édition belge de Tintin en 1972 à raison de deux planches par semaine et à chaque fois sous un titre différent.
Pilote
Série Émile
Le Phylactère apprivoisé du no 501 au 515 en 1969
Couleurs en contrebande du no 534 au 544 en 1970
Récits sur la bande dessinée
Hop ! À la poubelle !, 2 planches no 541 en 1970
Le Destin d'une tâche, 6 planches no 555 en 1970
L'Image qui rétrécit, 2 planches no 562 en 1970
L'Image carnivore, 7 planches no 566 en 1970
Cours de bandes dessinées, 4 planches no 568 en 1970
Cours de bandes dessinées, 3 planches no 575 en 1970 sur l'unique scénario de Delporte pour Pilote
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Études
Danny De Laet et Yves Varende, Au-delà du septième art : histoire de la bande dessinée belge, Bruxelles, Ministère des affaires étrangères, du commerce extérieur et de la coopération au développement, coll. « Chroniques belges » (no 322), , 302 p., ill. ; 22 cm (OCLC301693218, lire en ligne).
Alexandra Rolland, Journal et Bande dessinée ou l’histoire d’une fusion entre support et média (1970/1990) - Thèse de doctorat en histoire de l'art contemporain, sous la direction de Philippe Dagen, Université de Paris I - Panthéon Sorbonne, , 545 p. (présentation en ligne), p. 80.