Valentina Kachouba (14 mai 1898 - janvier 1997), également connue sous le nom de Valentine Kashuba, est une danseuse classique russe, membre de la compagnie des Ballets russes de Serge Diaghilev de 1916 à 1921. Ses souvenirs et ses photographies sont considérés comme particulièrement précieux en tant que mémoire du ballet et de ses membres.
Jeunesse
Valentina Kachouba serait originaire de Moscou[1], et décrite comme la fille d'un officier de la garde impériale et d'une princesse persane de Samarcande[2].
En 1918, elle fait partie de la troupe de Salvatore Salvati en tournée au Pérou, où elle prononce un discours impromptu sur la Russie lors des célébrations de l'armistice à Lima[11].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle travaille par obligation comme interprète pour les nazis en Ukraine. Elle s'enfuie à Paris et est dénoncée comme une espionne russe[10].
Elle s'installe à Madrid fin 1948. Elle enseigne le ballet et produit des spectacles de danse ; elle conçoit également des costumes et des décors de ballet[17].
En 1979, Kachouba donne une interview d'histoire pour les archives audio sur la danse de la New York Public Library[18]. En 1989, elle est interviewée comme l'un des derniers membres de la distribution du dernier ballet perdu de Vaslav Nijinski : Till l'Espiègle[19],[20],[21]. La même année, ses photographies des Ballets Russes sont publiées[22].
Kachouba est morte en 1997, à l'âge de 98 ans, à Madrid.
Vie privée
Elle a été mariée trois fois, dont une fois avec Leo Kovanko.
↑« The Serge de Diaghileff Ballet Russe Arrives Here from France », The Opera News, vol. 7, , p. 1 (lire en ligne)
↑(en) « Valentine Kachouba 1916 », The New York Times, , p. 13 (lire en ligne, consulté le )
↑« Diaghileff Ballet Russ Arrives », Musical America, vol. 24, , p. 33 (lire en ligne)
↑« Valentina Kachouba 1916 », The Los Angeles Times, , p. 15 (lire en ligne, consulté le )
↑Collection des plus beaux numéros de "Comoedia illustré" et des programmes consacrés aux ballets et galas russes depuis le début à Paris, 1909-1921, (lire en ligne), p. 144
↑ ab et c(es) « Valentina Kashuba », sur Real Academia de la Historia (consulté le )
↑(en) J. P. Wearing, The London Stage 1930-1939: A Calendar of Productions, Performers, and Personnel, Rowman & Littlefield, , 374, 539, 620 (ISBN9780810893047, lire en ligne)
↑(en) Condé Nast, « The Queen Himself », sur The New Yorker, (consulté le )
↑Marinero, « Valentina Kachouba: última superviviente de los Ballets Rusos », Ritmo, vol. 60, no 603, , p. 38–41 (ISSN0035-5658, lire en ligne)
↑Yvan Nommick and Antomio Alvarez Cañibano, Los Ballets Russes de Diaghilev y España (Granada: Centro Cultural Manuel de Falla, 1989).
Voir aussi
Bibliographie
: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
Collection des plus beaux numéros de "Comoedia illustré" et des programmes consacrés aux ballets et galas russes : depuis le début à Paris, 1909-1921, Paris, , 187 p. (lire en ligne), p. 143, 144, 146 et 147