Véronique Marguerite Madeleine Bédague[1] naît le à Wavrans-sur-l'Aa dans le département du Pas-de-Calais, du mariage de Michel Bédague et de Marguerite Chuffart[3] en 1962 au Touquet-Paris-Plage. Elle grandit en Loir-et-Cher, à la campagne, où son père, propriétaire d'une brasserie, s’est également lancé dans le commerce de palettes en bois[4].
Le , elle est nommée directrice de cabinet de Manuel Valls[10],[11],[12], à sa prise de fonction comme Premier ministre. Première femme à occuper le poste de directeur du cabinet du Premier ministre, elle est considérée par de nombreux médias français comme la « caution économique » de Manuel Valls[13], ce dernier s'étant jusque-là centré sur les questions liées à la sécurité, du fait de son poste de ministre de l'Intérieur[14].
Rejoignant le groupe Nexity en 2017 comme secrétaire générale et membre du comité exécutif, elle multiplie les postes à différentes directions du groupe jusqu’en 2019, où elle devient directrice générale déléguée. Le 19 mai 2021, elle devient directrice générale du groupe immobilier, succédant à Alain Dinin à la tête du groupe[16].
Le , elle publie une tribune dans Le Journal du dimanche où elle plaide pour remplacer le ministère du Logement par un ministère régalien de la Ville de demain[17].
En , la presse évoque son nom pour succéder à Jean Castex au poste de Premier ministre[18],[19],[20]. Elle décline la proposition après une entrevue avec le président de la République Emmanuel Macron[21].
Distinctions
Véronique Bédague-Hamilius est nommée au grade de chevalière dans l'ordre national du Mérite puis promue au grade d'officier le au titre de « présidente-directrice générale d'une société spécialisée dans l'immobilier d'entreprise ; 29 ans de services. »[1].
Le , elle est nommée au grade de chevalière dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « ancien chef de bureau au ministère, secrétaire générale d'une mairie ; 23 ans de services »[22].
En , le quotidien Les Échos la classe en no 6 des femmes les plus influentes sur les réseaux sociaux[23].
Liens externes
« Véronique Bédague, Nexity plutôt que Matignon », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )