Business France est une structure née de la fusion d'Ubifrance et de l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII). L’ordonnance n° 2014-1555 du 22 décembre 2014 portant la création de Business France permet à cette agence publique de fonctionner dès le 1er janvier 2015.
Business France est notamment chargée d’aider les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) à mieux se projeter à l’international, et d’attirer davantage d’investisseurs étrangers en France pour y créer ou y reprendre des activités créatrices d’emplois.
Il s’agit d’un dispositif simplifié à la fois plus lisible pour les investisseurs étrangers et pour les entreprises françaises[1].
En 1968 naît, de la fusion entre l'Association pour l'organisation des stages en France (ASTEF) et l'Association pour l'organisation des missions de coopération technique (ASMIC), l'Agence pour la coopération technique, industrielle et économique (ACTIM). Cette nouvelle agence a pour mission de promouvoir à l'étranger les technologies et le savoir-faire français en mettant directement en relation les professionnels français et étrangers.
Du CNCE au CFCE
En 1974, le CNCE devient le Centre français du commerce extérieur (CFCE) et sectorise son activité afin de mieux répondre à la diversité des entreprises françaises.
Dans le but d'optimiser son dispositif, la France choisit d'unir en 1997 le Comité français des manifestations économiques à l'étranger (CFME, héritier du CPFE) et l'ACTIM.
La fusion de l'AFII et d'Ubifrance est votée fin 2014, et entre en vigueur le pour donner lieu à Business France[2]. Cette fusion a coûté en tout 8,54 millions d'euros, un chiffre inférieur de 4M€ à ce qui avait été prévu[3]. La première évaluation de Business France par la Cour des comptes est assez positive[3].
L'établissement a pour mission « d'aider les PME et les entreprises de taille intermédiaire à mieux se projeter à l'international, et d'attirer davantage d'investisseurs étrangers en France pour y créer ou y reprendre des activités créatrices d'emplois ». Il gère notamment le dispositif de Volontariat International en entreprise[5].
Les activités de Business France s'inscrivent dans deux domaines : l'export et l'investissement étranger.
Soutien à l'exportation
Business France possède un réseau national de délégués régionaux et de chargés d'affaires allant directement à la rencontre des entreprises françaises. L'agence aide ces entreprises en fournissant des outils et des produits d’information et des solutions de communication, en accompagnant collectivement des entreprises d’une même communauté sectorielle à travers des opérations clé en main, en soutenant le projet de développement international d’une entreprise grâce à des solutions individuelles sur mesure ou encore en proposant une solution RH pour renforcer l’effectif des entreprises à l’international avec le VIE, toujours en s'appuyant sur son large réseau à l'étranger. Environ 10 000 entreprises bénéficient de l'aide de Business France chaque année[6].
Soutien à l'investissement
Business France défend l'attractivité de la France en valorisant ses atouts auprès des investisseurs étrangers voulant s'implanter en Europe. En étroite collaboration avec les ambassades françaises à l'étranger et les régions françaises l'agence attire les projets étrangers vers la France. En 2015, Business France a ainsi accompagné vers la France plus de 500 projets de toutes natures[7].
De plus, la structure est partenaire des Trophées Let's Go France, un concours d'entrepreneurs qui récompense les innovateurs industriels, économiques et technologiques français, élargissant ainsi leur rayonnement national et international[8].
Gestion des volontariats internationaux en entreprise
Business France a la charge administrative des Volontaires Internationaux et est le seul organisme en France pouvant contracter des volontariats internationaux en entreprise (VIE) ou en administration (VIA). L'agence a ainsi envoyé 9 200 VIE en mission en 2016[4].
Direction
Conseil d'administration
L'agence est administrée par un conseil d'administration de seize membres composé d'un député et d'un sénateur désignés par leur assemblée respective ; de trois représentants de l'État, de trois présidents de conseil régional ou leurs représentants, de cinq personnalités qualifiées en matière de développement économique international, de trois représentants du personnel[9].
↑« Business France : « Libération » révèle de nouveaux éléments qui fragilisent la défense de Muriel Pénicaud », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le )
↑« Las Vegas : Muriel Pénicaud a informé son comité d'audit avec un rapport tronqué », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Trois questions sur le déplacement ministériel de Macron à Las Vegas », Europe 1, (lire en ligne, consulté le )
↑« Macron à Las Vegas: comprendre l'affaire de la French Tech Night », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Macron en VRP de la French Tech à Las Vegas », Europe 1, (lire en ligne, consulté le )
↑Ismaël Halissat, « Macron à Las Vegas : révélations sur les arrangements de Muriel Pénicaud », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )