Henri Jérôme Seydoux Fornier de Clausonne, communément appelé Henri Seydoux, né le dans le 8e arrondissement de Paris[1], est un homme d’affaires exerçant en France, cofondateur et président de la société Parrot[note 1].
Après un Bac C en 1978, Henri Seydoux est un habitué du Palace[2],[3] à la fin des années 1970 où il croise de multiples personnalités dont Jean-François Bizot fondateur du magazine Actuel[4]. Au début de la décennie suivante, il devient journaliste au sein de ce mensuel[1]. Pour le magazine, il rencontre Roland Moreno qui le pousse à s’intéresser à la micro-informatique[2],[5]. Au milieu des années 1980, il crée avec Pierre Buffin sa première société, BBS, puis BSCA peu après, entreprise d’imagerie 3D : un échec[2]. Mais ce parcours lui permet de s’émanciper définitivement de l’héritage familial fait de pétrole ou de cinéma[4], ce que confirme son ami Philippe Starck en précisant qu’« il n'est pas concerné par un quelconque héritage qu'il aurait reçu[6] ».
Henri Seydoux est l’un des deux principaux investisseurs de la société Christian Louboutin dans les années 1990, et en devient administrateur[7] ; il est également l’un des nombreux investisseurs de la société Devialet deux décennies plus tard.
Partant de l’idée de créer « un agenda à reconnaissance vocale pour aveugle[8] », il cofonde avec Christine de Tourvel et Jean-Pierre Talvard[1] la société de technologie Parrot en 1994. Il l’introduira en bourse en 2006[7] et en 2013 en détient 35,5 % des parts[1].
Vivant depuis le 15 juillet 1989 avec l’ancien mannequinFarida Khelfa, il se marie le 1er [3] ; il est père de quatre enfants[1] : deux filles avec sa première épouse Valérie Schlumberger, l’actrice Léa Seydoux[1],[9] née en 1985 et sa sœur aînée Camille, styliste[6], ainsi que deux garçons (Ismaël et Omer) avec Farida[10].
Henri Seydoux devient membre du Conseil d’administration du groupe Schlumberger[2] en 2009.
↑Marie-France Chatrier, « Léa Seydoux : La gloire de ma mère », Cinéma, sur parismatch.com, Paris Match, (consulté le ) : « Sa mère, Valérie Schlumberger, a autrefois renoncé à une carrière de productrice pour devenir une pionnière du commerce équitable. »
Thuy-Diep Nguyen, « Henri Seydoux, le gosse de riche devenu inventeur en chef de Parrot », Challenges, no 422, , p. 56 à 59 (ISSN0751-4417, lire en ligne, consulté le )