La CIMA (Compagnie Internationale de Machines Agricoles) décide de fonder une usine en 1909 à Croix, entre Lille et Roubaix, en vue de représenter en France, les produits de l'américainMcCormick[1].
En 1951 est dévoilée une nouvelle gamme de moissonneuses-batteuses[2].
L'établissement devient International Harvester France (IHF) en 1960 avec, à la clé, des investissements et une fonderie modernisée. L'autre grand site est celui de Saint-Dizier, qui se spécialisera avec le temps dans les transmissions[3].
IH détient, en 1975 et avec 13 000 unités écoulées, 16 % du marché intérieur derrière Massey Ferguson. Elle prend même la tête 2 ans après, alors que le marché décline[4].
En 1981 est lancée à Croix une nouvelle gamme de cabines, pour tracteurs de moyenne et grande puissance, destinée au marché commun[5].
Pesant encore plus de 20 % du marché national à cette période, IH est malgré tout rachetée par Tenneco à l'automne 1984, qui entreprend de la fusionner avec Case. De 515 salariés en milieu de décennie, l'effectif croisien est rapidement ramené de moitié. En coulisses, Fiat s'affirme[6].
Continuité dans la production, pavillon italien et centenaire
Case New Holland (CNH) émerge en 1999. En 2013, 320 salariés travaillent dans une usine couvrant 30 000 m2, toujours dédiée à la réalisation de cabines tracteurs, avec un redémarrage attendu de leurs équivalents moissonneuse-batteuse[10],[11]. Pour faire face à ses besoins ponctuels en main-d'œuvre, une agence d'intérim fonctionne au sein même de l'établissement[12].