Premières sections autour du cyclisme, du rugby et de la pelote basque
À l'aube du XXe siècle, le Véloce Club dacquois[note 2] et le Stade dacquois constituent les deux sociétés sportives de la ville de Dax ; le premier représente le cyclisme dans la cité thermale, tandis que le second pratique le rugby football, cousin de la barette aquitaine, sous les couleurs rouge et noire.
À la suite de premiers contacts pour obtenir le droit de pratiquer sur le champ de Cuyès, notamment à l'initiative du président du Véloce Club Léon Gischia[s 1], ces deux associations fusionnent alors pour donner naissance à l'Union sportive dacquoise[s 2] en [1],[note 1],[note 3]. Les premières activités cyclistes ont rapidement lieu au sein de la nouvelle structure[3],[4]. Le , l'équipe de rugby de l'Union sportive dacquoise rencontre celle de la Section paloise de la Ligue firondine de l'éducation physique à Pau[5] ; parmi les autres rencontres disputées en 1903, un match retour a lieu à Dax[6], tandis qu'une rencontre a lieu le contre le Biarritz Stade[7].
Le club omnisports est rapidement rejoint vers 1905 par celle de pelote basque[s 2].
Évolution entre-deux-guerres des pratiques
Pendant la Première Guerre mondiale, la section rugby de l'US Dax subsiste grâce à l'apport de l'équipe des Genêts de l'école supérieure de Dax[s 3],[9]. Les activités cyclistes sont quant à elles ralenties, la piste de cyclisme étant occupée par un camp militairecanadien[s 3].
Durant l'entre-deux-guerres, les joueurs de rugby pratiquent l'athlétisme durant l'été[s 4], bien que la création de cette section ne sera formalisée que dans les années 1940[s 5]. De même, si les activités de natation dans l'Adour se développent à la même époque, elles ne seront pas encadrées par une section immédiatement, le fleuve dacquois étant substitué par l'océan et la piscine de Soorts-Hossegor le temps qu'une piscine municipale soit érigée dans la sous-préfecture[s 6] et étant donné la pollution trop importante de ce premier[s 7]. La section basket-ball voit le jour en 1935[s 6],[s 8].
Les compétitions sportives sont à nouveau perturbées par la Seconde Guerre mondiale ; si la majorité de son effectif est alors mobilisée, l'équipe de rugby subsiste encore grâce à ses joueurs scolaires. Les autres sections sont également impactées, de nombreux cyclistes, athlètes, pelotaris, et basketteurs étant appelés sous les drapeaux[s 9].
Professionnalisation de la section rugby à XV
En réponse à la professionnalisation du rugby à XV actée en 1995, la structure encadrant l'équipe première est juridiquement séparée du club amateur omnisports pour être placée sous une association indépendante, afin de ne pas impliquer les autres sections sportives[s 10]. Cette association est effective le [s 10] et déclarée le [10] ; elle sert de tremplin à la création d'une société anonyme déclarée dès [11], qui prendra la forme d'une SAOS[s 10], puis d'une SASP en 2001[s 11]. La SASP est ensuite liée par le biais d'une convention à l'association loi de 1901[10].
La section rugby à XV n'entre plus dans le périmètre du club omnisports depuis 1997, date de sa séparation en tant qu'association ayant pour base son équipe première[s 10].
Parmi les sections disparues, on compte celle de squash, dissoute avant 1996[s 19].
Logo
Après l'évolution du logo de l'équipe professionnelle de rugby à XV lors de l'intersaison 2018[13], celui du club ominsports est adapté en conséquence en intégrant la même identité visuelle.
Évolution du logo du club
Logo abandonné à l'intersaison 2018.
Logo depuis l'intersaison 2018.
Partenariats
Section basket-ball
Pour répondre aux contraintes sportives économiques, le Basket Club Gamarde Goos (depuis connu en tant que Dax Gamarde Basket 40) se rapproche depuis la fin des années 2000 de la section basket de l'US Dax[14],[15].
Section rugby à XV
Après plus de dix années de rapprochement et de discussions, et de la même manière que d'autres clubs féminins ayant intégré les structures de clubs professionnels masculins[16],[17],[18], le club des Pachys d'Herm s'unit pendant l'été 2017 avec les voisins de l'Union sportive dacquoise[19]. Avec l'accord de la FFR, cette dernière est alors enregistrée comme la section féminine de l'équipe dacquoise[18], la fusion étant effective à partir du [18]. Ce rapprochement permet entre autres au club de bénéficier des infrastructures de leurs homologues masculins professionnels[20].
Infrastructures
Historiquement, les installations sportives du stade de Cuyès sont utilisées.
Les différentes sections du club omnisports pratiquent depuis leurs activités notamment dans les stades et infrastructures suivantes[21] :
Paul Lasaosa devient à son tour président en 1980, jusqu'à sa mort en 1988[s 20]. Pierre Albaladejo occupe ensuite ce poste, qu'il occupera jusqu'en 1993[s 20] ; ce dernier sera par la suite nommé « président d'honneur » de l'US Dax omnisports[22].
Jean-Louis Bérot entre au siège de la présidence du club omnisports en 1993[s 20]. Il annonce son départ après 22 ans, pour l'intersaison 2015[23].
Son successeur, Alain Dudès, prend ses fonctions le ; alors qu'il était à la tête de la section judo, il est le premier président du club omnisports à ne pas provenir du milieu du rugby à XV[24]. Il présente sa démission après quatre ans, en [25].
Alexandre Baumont, ancien dirigeant de la section judo, est élu à la présidence du nouveau bureau le [26].
Eugène Milliès-Lacroix occupe le poste de président du club omnisports de 1913 à 1925.
Robert Biraben, ici en 1921, occupe le poste de président du club omnisports de 1925 à 1930.
Pierre Albaladejo, ici en 2015, occupe le poste de président du club omnisports de 1988 à 1993, puis en tant que président d'honneur.
Jean-Louis Bérot, ici en 1971, occupe le poste de président du club omnisports de 1993 à 2015.
Notes et références
Notes
↑ a et bLa date retenue par le club est l'année 1904.
↑Parfois désigné dans les sources en tant que Vélo Club dacquois ou Vélo Sport dacquois.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
[Dussarrat, Bordenave et Dussarrat 2003] Étienne Dussarrat, Marcel Bordenave, Bernard Dussarratet al. (préf. Pierre Albaladejo), Un Siècle de sports : 1904-2004, Dax, Aquitaine Presse, , 192 p. (ISBN2-9520620-1-3, BNF41007221, lire en ligne)