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Union Montréal (Union des citoyens et citoyennes de l'île de Montréal avant le ) était un parti politique montréalais dont le chef était Gérald Tremblay. Le parti était au pouvoir du jusqu'à la démission de Gérald Tremblay le .
Le , le parti annonce sa dissolution à la suite de plusieurs scandales de corruption[1].
Création et victoires électorales
Le parti est né, avant les élections de , d'une coalition hétéroclite comprenant des personnalités de l'ensemble de l'île de Montréal opposées à l'administration de Pierre Bourque, chef du parti Vision Montréal. Le parti, avec à sa tête Gérald Tremblay, remporte les élections de .
Le parti de l'Équipe Tremblay est reportée également au pouvoir lors des élections municipales de 2005 et de 2009.
Scandale de corruption et dissolution
En aout 2008, la Ville de Montréal a accordé en juin deux contrats 2,25 millions de dollars a deux firmes dont les présidents ont rendu dans un passé récent des services du même ordre au parti du maire Tremblay Union Montréal[2].
En , Martin Dumont révèle que 14 représentants d'entreprises ont payé 10 000 $, afin de rencontrer le maire Tremblay en personne[3].
L'ex-entrepreneur en construction Lino Zambito révèle à la Commission Charbonneau qu'un cartel mafieux de réfection des égouts obtenait des contrats de la Ville de Montréal et versait 3 % de leur valeur à Union Montréal. Des millions de dollars auraient été détournés[4].
En novembre 2012, Gérald Tremblay annonce qu'il démissionne de son poste de maire de Montréal et se retire de la vie publique[5]. À la suite de la démission de la majorité de ses membres, la dissolution du parti est annoncée en mai 2013[1].
En , l'UPAC soupçonne 4 personnes d'avoir participé à une fraude entre 2001 et 2009 qui implique l'entreprise Octane, et le parti Union Montréal. Les citoyens auraient perdu 100 000 $[6],[7]