À Barbastro, petit centre rural de la province de Huesca en Espagne, peu après le coup d'état militaire qui marque le début de la guerre civile en juillet 1936, le comité révolutionnaire prend le pouvoir de la petite cité. On perquisitionne le séminaire des missionnaires clarétains. Séminaristes et prêtres sont arrêtés. Ils doivent abandonner la soutane et s’enrôler dans les forces républicaines. Leur refus est sanctionné d'une condamnation à mort : 51 personnes sont ainsi fusillées.
Scénario : Juanjo Díaz Polo, d'après les notes écrites par les séminaristes et le témoignage de deux séminaristes argentins qui furent épargnés du fait de leur nationalité[5],[4]
Le réalisateur insiste pour dire qu'il ne s'agit pas d'un film revanchard[2], ni fait pour favoriser une lecture manichéenne de l'histoire, mais au contraire, pour rappeler que la ligne est celle de la fraternité et du pardon[1].
Notes historiques
Les martyrs de Barbastro ont été béatifiés par Jean-Paul II le [1].
Récompense
Le film reçoit le prix du Poisson d'argent du meilleur film lors du Festival international du film catholique Mirabile Dictu en 2014[6]