Nous sommes au crépuscule de la sorcellerie. Le nombre de sorciers décline, et la question qui se pose est celle de leur descendance. Molok Edramareck (Jean Reno), le dernier sorcier mâle existant, n'a pas de successeur. De son côté Morgane (Vanessa Paradis), sorcière du Bien, l'une des quatre dernières sorcières toujours en vie et la seule pouvant encore enfanter, est mère d'un adorable bébé de onze mois : Arthur. Aussi, le prochain, à 6 h du matin, ce dernier aura un an et comme tous les bébés sorciers, il devra être parrainé. Si c'est un sorcier du Bien qui le parraine, ses pouvoirs seront mis au service du Bien. Si au contraire il est parrainé par un sorcier du Mal, c'est vers le Mal que ses pouvoirs s'orienteront. Malheureusement, il ne reste plus qu'un sorcier sur Terre, Molok, et celui-ci défend le Mal.
La seule solution pour Morgane reste de faire perdre ses pouvoirs à Arthur, afin que Molok ne veuille plus de lui et qu'il ne serve pas le Mal. Pour ce faire, elle doit sacrifier au moment fatidique – soit le à 6 h du matin – un simple mortel dont l'anniversaire coïncide avec cette date et cette heure. Trois hommes sur terre répondent à ces critères. Mais Molok, ayant envisagé que Morgane puisse recourir à cette échappatoire, les tue un à un. Par chance, la sorcière parvient à attirer dans ses filets le dernier de ceux-ci avant que Molok ne l'atteigne : un inventeur américain du nom de Michael Firth (Gil Bellows). Une fois que Michael aura été sacrifié, Arthur sera sauvé. Mais ce que Morgane n'a pas prévu, c'est de tomber amoureuse de Michael.
Fiche technique
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Titre original et québécois : Un amour de sorcière[1]
Titre international : Witch Way Love ; A Witch's Way of Love
Patrick Floersheim (qui campe un rôle tertiaire de policier en début de film) avait déjà joué dans un autre film de René Manzor, 3615 code Père Noël (dans le rôle majeur du tueur déguisé en père Noël).
Contrairement aux habitudes de René Manzor, le rôle récurrent de l'enfant lié à l'intrigue dans son film (ici, Arthur Edramareck) n'est plus interprété par Alain Musy (de son vrai nom Alain Lalanne, fils né en 1978 du réalisateur ainsi que neveu du compositeur, qui assumait ce poste dans ses deux précédents films mais n'a plus joué depuis 1995). Néanmoins, ce rôle type est de fait toujours assuré par un membre de sa famille (Fantin Lalanne).
Tournage
Le film a été tourné deux fois : une première fois en français, et la seconde en anglais.
Comme dans tous ses autres films, René Manzor y aborde la violence du monde extérieur, la transmission et le deuil du père (retourné dans Un amour de sorcière) et l'impuissance de la mère seule.
C'est la première (et unique) fois que le réalisateur René Manzor n'apparaît pas dans l'un de ses propres films, ayant joué dans tous les autres un rôle de figuration.