Neuf ans après avoir débuté au FBC Casale en 1919, il s'engage avec la Juventus en 1928 (il dispute sa première rencontre bianconera le lors d'un match nul 2-2 à l'extérieur contre la Reggina). Avec le club turinois, il remporte cinq scudetti consécutifs de 1931 à 1935 (dans une période dorée bianconera appelée le « Quinquennio d'oro »).
Il quitte la Juventus en 1935 après 198 matchs joués et met un terme à sa carrière en 1937 avec le club de Brescia.
Avec la nazionale italienne, Caligaris (surnommé Berto ou encore Caliga[7]) connaît 59 sélections entre 1922[8] et 1934[9]. Ce chiffre (considérable pour l'époque) constituera longtemps le record des sélections.
Entraîneur
À la suite de sa carrière de joueur, Caligaris entraîne tout d'abord les clubs de Brescia et de Modène durant une période quatre ans.
Il prend ensuite les rênes de son club de cœur, la Juventus, de 1939 jusqu'à sa mort. Il dirige son premier match sur le banc de la Vieille Dame le lors d'une défaite 4-0 en Serie A contre l'AS Ambrosiana[10].
Il meurt le à l'âge de 39 ans alors qu'il dispute un match de vétérans[2] (avec entre autres Gianpiero Combi et Virginio Rosetta). Quelques minutes après être entré en jeu, il dut renoncer à jouer avant d'être transporté à l'hôpital, où il décède d'une rupture d'anévrisme (ce fut alors Federico Munerati qui le remplaça d'urgence à son poste d'entraîneur).
Après sa mort, le sélectionneur italien Vittorio Pozzo lui dédicaça un article dans La Stampa intitulé Un gladiatore[6]. Sa ville natale lui rendit également hommage en nommant un tournoi de jeunes par son nom (le Torneo Umberto Caligaris)[11]. La Juve lui a enfin dédicacé une de ses 50 étoiles sur son nouveau stade construit en 2011[12].
↑ a et b(it) (it) « È morto Caligaris », La Stampa, (lire en ligne, consulté le )
↑Marco Sappino, Dizionario biografico enciclopedico di un secolo del calcio italiano : Volume 2, Milan, Baldini Castoldi Dalai Editore, , 706 p. (ISBN88-8089-862-0, lire en ligne)