Le karamon d'Ueno Tōshō-gū a été construit en 1651[3] et il est désigné comme un bien culturel important[1].
Face avant du karamon.
Face arrière du karamon.
Détail de la face arrière du karamon.
Le karamon, en 2008, avant sa restauration.
Les piliers de la porte sont décorés de deux dragons sculptés. Ils sont connus sous le nom de Noboriryu (dragon ascendant) et Kudariryu (dragon descendant) et, selon la légende, chaque nuit, les deux dragons se rendent à l'étang de Shinobazu voisin pour boire de son eau[3]. Les sculptures y sont attribuées à l'artiste peut-être fictif Hidari Jingorō (左 甚五郎)[6]. Jingorō est également crédité d'une partie de la décoration du célèbre Nikkō Tōshō-gū à Nikkō, dans la préfecture de Tochigi.
En plus de la feuille d'or, elle présente plusieurs décorations sculptées à la main, notamment des fleurs, des oiseaux et des dragons sur les deux côtés des portes[3]. On dit que les sculptures sur la porte et sur le mur du sukibei représentent un total de plus de deux cents espèces de plantes et d'animaux.
Détail d'une des sculptures de dragon.
Détail d'une sculpture d'oiseau.
Détail des dragons sur l'un des piliers arrière.
Sculpture de dragon sur l'arrière.
Honden
Le bâtiment principal du sanctuaire est un honden (本殿, salle principale) de style Gongen-zukuri, une structure complexe de sanctuaire shinto dans laquelle le haiden, ou salle de culte, le heiden, ou salle d'offrande, et le honden, sont tous interconnectés sous le même toit.
L'ensemble du bâtiment date de 1651[3] et il est désigné comme un bien culturel important[1].