L’Allen M. Sumner se rend dans la zone des Bermudes dans le cadre d’une série de missions d’entraînement pré-déploiement. Le , il traverse le canal de Panama pour rejoindre Pearl Harbor. Le , elle a rejoint la Fast Carrier Task Force, la principale force américaine déployée dans le Pacifique, au sein duquel il opère pendant la toute la durée de la Seconde Guerre mondiale. Durant l'année 1944, il opère au large des Philippines. Au soir du , en compagnie des destroyers Cooper et Moale, l'Allen M. Sumner est attaqué par l'aviation japonaise. L'attaque blesse un officier et 12 matelots. Il enchaîne ensuite la bataille de la Baie d'Ormoc en décembre.
De retour le , l'Allen M. Sumner patrouille le long de la côte ouest et est de nouveau déployé dans le Pacifique occidental qu'il rejoint durant l'été. Après la capitulation japonaise, le navire patrouille au large de l'archipel japonais pendant plusieurs semaines avant d'entamer son voyage du retour vers le continent américain.
Après-guerre
À son arrivée en , le bâtiment sert de plate-forme d’entraînement pour les futurs équipages de destroyers.
Entre-temps, il soutient en l'opération Crossroads, avant de débuter une longue croisière en Extrême-Orient à compter de . Au début de 1949, le navire est réaffecté à la flotte de l'Atlantique depuis sa base de Norfolk et opère brièvement avec la 6e flotte en mer Méditerranée entre et . L'Allen M. Sumner participe à plusieurs entraînements le long de la côte Est et dans les Antilles, en particulier dans le domaine de la lutte ASM.
Années 1950
Le , le destroyer appareille de Norfolk pour un déploiement en Asie dans le cadre de la guerre de Corée. Au sein de la Task Force 77, il opère en tant que navire de lutte anti-sous-marine en escortant les porte-avions qui déploient leurs avions en Corée du Nord. Durant l'été, les opérations cessent et l'Allen M. Sumner rejoint le continent américain qu'il atteint le , en compagnie de la TF 95. Les huit ans suivants, l'Allen M. Sumner alterne entre les opérations le long de la côte Est et des Antilles et sept déploiements dans les eaux européennes.
Le , le destroyer quitte Mayport pour son premier et unique déploiement dans la zone de guerre du Viêt Nam. Lorsqu'il rejoint le golfe du Tonkin, l'Allen M. Sumner sert de navire de contrôle pour le Long Beach, surveillant par radar le golfe. Après une participation à une opération logistique qui dura jusqu'au , il rejoint l'écran du porte-avions Hancock pour un voyage à Sasebo, au Japon. Il rejoint ensuite le croiseur australien Hobart pour apporter un soutien au bombardement des navires de combat engagés dans l'opération Beau Charger, un assaut amphibie menée près de la zone démilitarisée à la fin du mois de mai. Il rejoint ensuite les porte-avions rapides avec qui il opère jusqu'au . Son déploiement s'achève durant août au cours duquel il fait route vers les États-Unis.
Fin de carrière
Tout au long de 1968, il navigue dans les eaux des Antilles, apportant fréquemment un soutien à la base navale de la baie de Guantánamo à Cuba. En , il se rend en Angleterre et dans les eaux du nord de l'Europe pour participer à une revue de l'OTAN célébrant le 20e anniversaire de l'alliance. Revenu à Mayport le , le destroyer entame le dernier déploiement de sa carrière en Méditerranée le . À compter du , il sert de navire d’entraînement de la réserve navale et déménage à Baltimore, dans le Maryland, à la mi-août. L'Allen M. Sumner est affecté à cette tâche jusqu'au , date à laquelle il est retiré du service à Philadelphie. Le , il est vendu à la société Union Minerals & Alloy Corp. pour une mise au rebut.