En 2015, lors du recensement national, la population de la ville de Tsu a été estimée à 279 886 habitants répartis sur une superficie totale de 711,19 km2[2].
Histoire
Des documents historiques datant du XIe siècle attestent qu'un port était connu sous le nom d'Anotsu[l 1], dans la province d'Ise[3]. Dans le Wubei Zhi, un traité militaire écrit par Mao Yuanyi en 1621[4],[3], Anotsu est recensé comme l'un des trois ports japonais les plus importants pour les échanges commerciaux entre la Chine et le Japon, avec Bōnotsu[l 2] de la province de Satsuma et Hakatatsu[l 3] de Chikuzen[2]. Durant l'époque de Muromachi (1333-1573), l'endroit était une étape sur le chemin de pèlerinage vers le sanctuaire d'Ise, emprunté notamment par les shogunsAshikaga Yoshimochi et Ashikaga Yoshinori. À cette époque, le port comprenait entre 4 000 et 5 000 habitations[3],[5]. En 1498, les dommages causés aux installations portuaires par le séisme de Meiō mirent fin aux activités économiques du port. En 1568, le daimyōOda Nobunaga, prenant possession de la région, installa un membre de sa famille au château d'Anotsu, qui a alors été reconstruit et s'est développé, devenant une jōkamachi[6],[5],[2]. Pendant l'époque d'Edo, le château resta la propriété du clan Tōdō(en), dans le domaine de Tsu[6]. L'abolition du système han en 1871 par le gouvernement de Meiji entraîna la destruction de la forteresse féodale. Le site a été par la suite transformé en un parc dans lequel un yagura a été érigé en 1958[6].
En 1889, Tsu est devenue la première ville de la préfecture de Mie[6],[2]. Elle s'est agrandie en absorbant, en 1909, les villages de Tōse[l 4] et Tatebe[l 5], en 1934, le bourg de Shin[l 6], en 1936, le village de Fujimizu[l 7], en 1939, celui de Takachaya[l 8], quatre ans plus tard, ceux de Kanbe[l 9], Antō[l 10] et Kushigata[l 11], en 1952, celui de Kumozu[l 12], en 1954, les deux bourgs d'Ishinden[l 13] et Shiratsuka[l 14] et les deux villages de Kurima[l 15] et Katada[l 16] et, en 1973, le village de Toyosato[l 17],[6]. L'année 2006, le territoire de la ville de Tsu s'est encore élargi à la suite de la fusion avec la ville voisine de Hisai[l 18], les six bourgs de Kawage[l 19], Geinō[l 20], Anō[l 21], Karasu[l 22], Ichishi[l 23] et Hakusan[l 24], et les deux villages de Misato[l 25] et Misugi[l 26],[6],[2].