Marcus Belmont et Jorge Rodriguez sont deux flics ripoux. Ils travaillent principalement pour la mafia russo-israélienne, dirigée d'une main de fer par Irina Vlaslov. Avec leurs complices, ils comptent détourner l'attention d'un cambriolage qu'ils veulent commettre en tuant l'un d'entre eux.
Fiche technique
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Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[2] et Doublage Séries Database[3]; version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[4]
Production
Genèse et développement
Le code « triple 9 » (ou 999) est une alerte lancée en cas d'extrême urgence quand un policier est touché lors d'une fusillade. Toutes les forces de l'ordre des environs doivent alors cesser leur activité pour prêter main-forte aux policiers en difficulté jusqu'à ce que le problème soit résolu. Un ami du scénariste Matt Cook, travaillant dans la brigade des stupéfiants, lui a parlé de ce code alors qu'ils voyageaient ensemble entre Phoenix et Las Vegas. C'est ainsi que l'idée de scénario est née[5]. Pour ne pas réutiliser les archétypes de la mafia au cinéma (italo-américaine, irlandaise, les cartels mexicains…), Matt Cook souhaite quelque chose d'inédit. Il découvre que de nombreux Russo-israéliens sont détenus pour divers crimes : « Ces gens-là sont milliardaires mais ne sont pas très connus. On a aussi appris que les organisations criminelles russo-israéliennes sont en général dirigées par une seule personne. Les chefs sont des personnages quasi mythiques, un peu comme Keyser Söze dans Usual Suspects »[5].
En 2010, le script est classé dans la Black List des meilleurs scripts en attente de production[6]. John Hillcoat confirme sa participation comme réalisateur en [7].
Attribution des rôles
Pour le rôle de Chris Allen, Shia LaBeouf et Charlie Hunnam ont été pressentis. Le premier avait déjà tourné sous la direction de John Hillcoat dans Des hommes sans loi[5]. Le rôle reviendra finalement à Casey Affleck.
Le film devait initialement se situer à Los Angeles mais, pour une question de budget, la production a dû trouver un autre endroit permettant de bénéficier de crédits d'impôts[8]. Le tournage a donc eu lieu dans l'État de Géorgie, notamment à Atlanta, Decatur et Buckhead[9].
Pigs (Atticus Ross Remix) (interprété par Cypress Hill)
6:45
Accueil
Accueil critique
Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film n'obtient que 53% d'opinions favorables, pour 133 avis recensés[11]. Sur Metacritic, il décroche une moyenne de 52/100, pour 41 critiques[12].
Sur le site français Allociné, Triple 9 obtient une note moyenne de 3,7/5, pour 23 titres de presse compilés[13]. Du côté des avis positifs, on peut notamment lire dans L'Obs : « Excellent scénario de Matt Cook, superbement mis en scène par John Hillcoat, qui suit plusieurs intrigues à la fois sans jamais perdre le fil »[13]. Dans Le Point, Phalène de La Valette écrit notamment que « le réalisateur de La Route revient avec un film de braquage particulièrement audacieux et prouve qu'il est encore possible de réinventer le policier »[13]. Éric Libiot de Studio Ciné Live décrit quant à lui le film comme « un polar noir, truffé à la testostérone, qui fonctionne grâce à une mise en scène efficace » même s'il « pâtit de quelques faiblesses »[13].
Du côté des critiques négatives, Thomas Sotinel écrit dans Le Monde : « Le désordre, l'enchevêtrement des lignes de front seraient le sujet du film si le spectacle ne finissait par l'emporter. Reste l'apparition de Kate Winslet en Lady Macbeth de la mafia russo-israélienne »[13]. Rose Piccini de Cinemateaser souligne, quant à elle, la faiblesse de la narration[13].
↑(en) Edward Davis, « John Hillcoat Confirms 'Triple Nine' Is Next; Shia LaBeouf Attached, Nick Cave Likely Writing Score », indiewire.com, (lire en ligne, consulté le )
↑Gérard Delorme, « Interview Express - John Hillcoat », Première n°469, , p. 19