Restait donc à tracer la frontière entre la Belgique et les Pays-Bas suite au partage du Limbourg, c'est ce que fit le traité de Maastricht le après un premier traité signé à La Haye le au sujet de leurs limites et de la navigation des eaux intérieures.
Déroulement
Les pourparlers cherchant à déterminer la limite de résidence des catholiques belges et des protestants néerlandais ont été difficiles, des consultations d'archives quelquefois bien plus anciennes ont été utilisées et un tracé compliqué en a résulté ; plusieurs enclaves ou exclaves existent[1]. Ceci est particulièrement frappant sur le village de Baerle, divisé en deux communes, Baerle-Duc et Baerle-Nassau, où la frontière passe à travers les maisons et où existent des enclaves minuscules. Mais dans ce cas précis, l'origine de ces enclaves est beaucoup plus ancienne.
Conséquences
Lors de la signature de ce traité la frontière a légèrement été modifiée : une partie de la rive gauche de la Meuse dans les environs de Maastricht est revenue aux Pays-Bas[2].