Mike Morrisson, correspondant de guerre, reçoit la visite du docteur Stergiou qui lui demande de faire parvenir au gouvernement britannique la liste des responsables de la résistance grecque. Mike refuse tout d'abord, mais, apprenant la mort de Stergiou, il accepte la mission. Tassos, un Grec qui travaille pour les Nazis, essaie par tous les moyens de s'approprier les renseignements détenus par Mike...
« Au cinéma, comme en littérature, le sujet n’est rien : seule compte la manière, et cette manière-là est étonnante. C’est du meilleur Aldrich (...). Rarement film n’a été plus fortement marqué par son auteur. Une direction d’acteurs ahurissante, chaque séquence, chaque plan, chaque raccord... tout est signé Aldrich. Et c’est une signature qui fait son poids. » Pierre Macabru, Combat,
« Où donc est dans tout cela le talent du réalisateur d’En quatrième vitesse, du Grand couteau, d’Attaque ? Dans le rythme de certaines séquences, certes, dans une sorte de frémissement occasionnel de l’image, dans un personnage comme celui de l’Allemand en uniforme. Mais il faut bien chercher. » René Guyonnet, L’Express,
« Ce qui est étonnant, c’est que Robert Aldrich n’ait pas su tirer parti de ce récit d’aventures pour lui donner un caractère plus personnel (...). Pour le reste, rien ne distingue ce film d’un récit d’espionnage conventionnel qu’aurait pu signer n’importe quel tâcheron du cinéma. » Gilbert Salachas, Radio Cinéma Télévision,
Selon Aldrich, "C'est un film décevant, non parce qu'il n'est pas bon, mais parce qu'il aurait pu être bon."[1]
Dans la version originale, l'opulente Cléopâtre danse seins nus. Pour la version française, des scènes supplémentaires ont été tournées dans lesquelles la danseuse est bien vêtue.
Notes et références
↑Cité par Jean Tulard. "Guide des films". Robert Laffont. 2005.