Les première torpilles françaises de 450 mm sont construites sous licence par Whitehead à Toulon. La demande étant forte, elles sont aussi achetées directement à l'usine de Fiume en Italie, fondée par Robert Whitehead. À partir de 1905, la France se tourne vers Schneider pour concevoir des torpilles françaises à Hyères, mais les débuts sont difficiles. En 1913, Whitehead construit une extension de son usine à Saint-Tropez[1].
Caractétistiques
Modèle 1892
La torpille de 450 mm modèle 1892 est longue de 5,05 mètres et pèse 530 kilos, incluant la charge explosive de 75 kilos. Elle une portée de 800 mètres et peut atteindre une vitesse de 27,5 nœuds (50,9 km/h), mue par un moteur à piston alimenté par de l'air comprimé. Elle équipe notamment les cuirassés de classe Charlemagne[2].
Modèle 1904
Le modèle 1904 est plus léger, plus puissant et plus rapide : longue de 5,07 mètres et pesant 627 kilos (incluant la charge explosive de 100 kilos), la torpille a une portée de 1 000 mètres et peut atteindre une vitesse de 32,5 nœuds (60,2 km/h). Elle équipe notamment les cuirassés de classe République[3].
Modèle 1909D
Le modèle 1909D mesure quant à lui 5,25 mètres et pèse 716 kilos, avec une charge explosive de 114 kilos : la torpille atteint ainsi la vitesse de 33 nœuds (61,1 km/h) sur 2 000 mètres. L'air comprimé sortant du réservoir est cette fois enflammé avec du carburant, améliorant la combustion du moteur. Cette torpille équipe notamment les cuirassés de la classe Danton[4].
(en) Norman Friedman, Naval Weapons of World War One : Guns, Torpedoes, Mines and ASW Weapons of All Nations, Seaforth Publishing, [détail de l’édition]
(en) John Campbell, Naval Weapons of World War Two, Conway Maritime Press, [détail de l’édition]
(en) John Jordan et Philippe Caresse, French Battleships of World War One, Barnsley, Seaforth Publishing, , 328 p. [détail de l’édition] (ISBN978-1-84832-254-7)