Ce morceau peut être considéré comme un instrumental (tout comme The Call of Ktulu et Orion extraits de leurs deux albums précédents ainsi que Suicide and Redemption de l'album Death Magnetic) et est le dernier à avoir été composé par Cliff Burton, ancien bassiste du groupe mort le lors d'un accident d'autobus. Toutefois, contrairement aux autres morceaux instrumentaux des Four Horsemen, To Live Is to Die contient quelques paroles à partir de 7 minutes et 35 secondes, durant 17 secondes : il s'agit d'un extrait de poème qui avait été cité par Cliff Burton lors d'une interview, déclamé plutôt que chanté par James Hetfield, en hommage au musicien et ami disparu.
Ce morceau a été joué en concert pour la première fois à Seattle en 1989, mais sous une forme partielle. À ce jour, le morceau n'a été joué en intégralité qu'une seule fois, le à San Francisco[1].
Notes
La musique de To Live Is to Die consiste en des riffs que Burton avait écrits et qui n'avaient pas été utilisés jusque-là. Le titre est une phrase qu'il appréciait particulièrement.
Le poème suivant, lu par James Hetfield à la suite du pont mélodieux, a été faussement attribué dans son intégralité à Cliff Burton par les membres du groupe. Le premier vers a été en réalité écrit par un poète allemand du XVIIe siècle, Paul Gerhardt[2], tandis que le second provient de La Malédiction du Rogue[3],[4], un roman de fantasy de l’écrivain américain Stephen R. Donaldson. Les deux derniers vers sont par contre de Burton :
« When a man lies, he murders some part of the world
These are the pale deaths which men miscall their lives
All this I cannot bear to witness any longer
Cannot The Kingdom of Salvation take me home? »
Metallica joue parfois en concert le milieu de ce morceau mais à un tempo plus lent, comme un hommage explicite à Cliff Burton.
La phrase « Cannot the Kingdom of Salvation take me home? » est inscrite, sans point d'interrogation, sur une stèle commémorative inaugurée le non loin du lieu de l'accident qui coûta la vie à Cliff Burton, près de Dörarp, en Suède[5].