Théophile Klem, né le à Colmar (Haut-Rhin) et mort dans cette même ville le , est un sculpteur sur bois et menuisier-ébéniste d'art sacré français[2].
Biographie
Issu d'une famille de sculpteurs, Théophile grandit dans l'atelier de son père Jean-Baptiste puis part faire ses études aux beaux-arts de Vienne, notamment auprès de Friedrich von Schmidt. Il rentre ensuite en France (après un court séjour à Munich) et reprend l'atelier paternel avec son frère ainé Alphonse. Ils fondent ensemble l'entreprise Klem-frères.
En 1871, à la suite de l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne, les frères se séparent : Alphonse rejoint la France à Maxéville (Meurthe-et-Moselle), où il meurt en 1899. Théophile choisit de rester à Colmar et il connaît un grand succès dans toute l'Europe. Théophile collabore avec les facteurs d'orgues Joseph Merklin (beau-père de son frère Alphonse) et Martin Rinckenbach, ainsi qu'avec certains des plus grands peintres de l'époque, dont Martin Feuerstein.
Théophile meurt en 1923, inconsolable à la suite de l’incendie qui ravage ses ateliers.
Œuvres dans les collections publiques
Colmar, église Saint-Joseph : buffet de l'orgue Weigle.
↑Photographie anonyme publiée dans le Bulletin de la Société Schongauer 1911-1923, p. 12.
↑Janine Erny, « La vie et l’œuvre de l’artiste alsacien Théophile Klem », in Les Éditions du Net, 2012 (ISBN978-2-312-00371-9).
↑(de) Niels Wilcken, Architektur im Grenzraum, Das öffentliche Bauwesen in Elsaß-Lothringen (1871–1918), Institut für Landeskunde im Saarland, Sarrebruck, 2000, pp. 318-319.
Janine Erny, « La vie et l’œuvre de l’artiste alsacien Théophile Klem », Les Éditions du Net, 2012 (ISBN978-2-312-00371-9) ([www.leseditionsdunet.com/art-musique-et-cinema/618-la-vie-et-l-oeuvre-de-lartiste-alsacien-theophile-klem-janine-erny--9782312003719.html présentation en ligne]).
Albert Erny et Henri Fleck, « Klem Joseph Théophile », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 21, Fédération des sociétés d’histoire et d’archéologie d’Alsace, p. 2000.