The Pioneer a été fondé à Allahabad en 1865 par George Allen, un Anglais qui avait eu un grand succès dans le commerce du thé dans le nord-est de l'Inde dans la décennie précédente[1]. Il a été publié trois fois par semaine de 1865 à 1869 et quotidiennement par la suite[2]. En 1866, un supplément, le Pioneer Mail, consistant en “48 pages de taille in-quarto, surtout d'annonces, a été ajouté à l'édition[1]. En 1872, Alfred Sinnett est devenu l'éditeur du journal. Bien qu'il ait été connu ultérieurement pour son intérêt dans la théosophie, il a surveillé la transformation du journal dans sa capacité a exercer une grande influence dans l'Inde britannique[1]. En 1874, l'hebdomadaire Pioneer Mail est devenu le Pioneer Mail and India Weekly News et a aussi commencé à publier des nouvelles et des récits de voyage[2]. The Pioneer est devenu réputé pour sa perspective politiquement conservatrice, et, par exemple, a dénoncé Lord Irwin (Gouverneur général des Indes 1926-31) comme un « Bolshevik » en réponse à l'approche modérée de ce dernier au mouvement nationaliste indien.[réf. nécessaire] L'auteur Rudyard Kipling (1865-1936), au début des années 1920, a travaillé au bureau de presse à Allahabad comme éditeur auxiliaire de à [3].
Au mois de , The Pioneer a été vendu à un syndicat[4] et déplacé d'Allahabad à Lucknow, moment où aussi le Pioneer Mail and India Weekly News a cessé d'être édité[2]. Le journal est resté basé principalement à Lucknow jusqu'aux années 1990, quand il a été acheté par le Groupe de Thapar, sous la direction de L. M. Thapar. Il s’est ensuite développé pour être publié en des emplacements multiples de l'Inde, y compris Delhi.
Notes
↑ ab et c Das Gupta, Uma. 1977. "The Indian Press 1870-1880: A Small World of Journalism", Modern Asian Studies, 11(2):213-235. pp 233-234.
↑Les propriétaires de The Pioneer possédait aussi un petit journal, The Civil and Military Gazette, publié à Lahore, auquel Kipling avait travaillé de 1883 à 1887, et qui a servi pour lancer sa carrière comme auteur.
↑"When, at long last, the Pioneer—India’s greatest and most important paper which used to pay twenty-seven per cent to its shareholders—fell on evil days and, after being bedevilled and bewitched, was sold to a syndicate, and I received a notification beginning; ‘We think you may be interested to know that,’ etc., I felt curiously alone and unsponsored. But my first mistress and most true love, the little Civil and Military Gazette, weathered the storm." From: Kipling, Rudyard. 1937. Something of Myself, Chapter III (Seven Years' Hard). Available (public domain) at Words: University of Newcastle, Australia.