Les premiers entiers naturels qui ne sont pas somme de trois carrés sont donc :
7, 15, 23, 28, 31, 39, 47, 55, 60, 63, 71 ... suite A004215 de l'OEIS.
Dit autrement, les racines carrées de ces nombres sont les longueurs interdites des diagonales d'un parallélépipède rectangle à côtés entiers.
Les premiers entiers naturels qui sont somme de trois carrés sont donc : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 16, 17, 18, 19, 20, ... suite A000378 de l'OEIS
Histoire
N. Beguelin découvre en 1774[1] que chaque entier positif qui n'est ni de la forme 8n + 7, ni de la forme 4n, est somme de 3 carrés, sans pour autant fournir de preuve satisfaisante[2]. Cette assertion est clairement équivalente[3] à la partie "si" de l'assertion (1) ci-dessus, dont Adrien-Marie Legendre, en 1797 ou 1798[4], donne une preuve défectueuse[5]. En 1801, Carl Friedrich Gauss donne la première preuve correcte et complète de ce théorème[6], en comptant même les solutions de l'écriture d'un entier en somme de trois carrés, ce qui généralise un autre résultat de Legendre[7], dont la preuve laissait également à désirer[8].
la classe d'équivalence de la forme quadratique ternaire x12 + x22 + x32.
Cette réciproque peut également se déduire du théorème de Davenport-Cassels[12], qui permet même de montrer que dès qu'un entier est somme de trois carrés de rationnels, il est somme de trois carrés d'entiers.
Sommes de trois carrés non nuls
Les premiers entiers naturels qui sont sommes de trois carrés non nuls sont : 3, 6, 9, 11, 12, 14, 17, 18, 19, 21, 22, 24, 26, 27, 29, 30,... : suite A000408 de l'OEIS.
Il a été démontré que les entiers naturels qui sont sommes de trois carrés mais qui ne sont pas somme de trois carrés non nuls sont les nombres de la forme où est un entier naturel et , où ? désigne un entier inconnu qui s'il existe est [13].
Les premiers de ces entiers sont
↑ a et bVoir par exemple vol. I, partie III, chap. 4 de : (de) E. Landau, Vorlesungen über Zahlentheorie, New York, Chelsea, 1927.
↑(de) G. Lejeune Dirichlet, « Über die Zerlegbarkeit der Zahlen in drei Quadrate », J. reine angew. Math., vol. 40, , p. 228-232 (lire en ligne).
↑G. Lejeune-Dirichlet, « Sur la possibilité de la décomposition des nombres en trois carrés », J. math. pures appl. (2), vol. 4, , p. 233-240 (lire en ligne).