Théophile Poilpot est le fils de Geneviève Armantine Noël et de Théophile Marie François Poilpot[3] dit Théophile Poilpot (père), artiste peintre lui-même[4].
Théophile Poilpot est réputé pour ses panoramas de batailles. Sa renommée est internationale et les commandes affluent. On surnomme alors ses panoramas les « Poilporamas »[7]. Il en réalisera une vingtaine qui ont pratiquement tous disparus. Sont encore visibles à Paris ceux de la Sorbonne et de l'hôtel Meurice, et à Neuilly-sur-Seine celui de l'hôtel de ville.
En 1873, il fait ajouter un atelier dans sa propriété, une maison et une écurie en 1882, puis un jardin d'hiver en 1891[réf. nécessaire].
Il voyage beaucoup et tire des tableaux des événements qu'il a vu, notamment la Guerre russo-turque de 1876-1878.
Il propose une collaboration auprès de dix peintres célèbres[Lesquels ?] ayant leur atelier à Neuilly pour se partager en le travail d'ornementation de la salle des fêtes et des mariages de cette ville à titre gracieux[réf. nécessaire].
L'œuvre peu connue de Théophile Poilpot a été mise en lumière par l'association La Mémoire de Croissy dans son bulletin de juin 2007, Théophile Poilpot ayant été l'un des concitoyens de cette commune de Seine-et-Oise de 1896 à sa mort en 1915.
Cortège triomphal des Altesses impériales après le Saint couronnement à Moscou, 1883, affiche du panorama peint par Poilpot, Imp. Chaix, succursale Chéret, 18 rue Brunelais, lithographie en couleurs, 122 × 86 cm ;
Berger dans le Cirque de Gavarnie Pyrénées, 1902, pour le Chemin de Fer d'Orléans, lithographie en couleurs, chez Murot, 106 × 75 cm.
Illustrations
Les cuirassiers de Reichshoffen, notice historique par Gustave Toudouze, illustrations de Th. Poilpot, Jacob et du Paty.
↑Thomas Grimm, « Le Vengeur », Journal des artistes, , p. 191 (lire en ligne)
↑Les arts décoratifs français : livre des concours du Comité des dames de l'Union centrale des arts décoratifs 1898-1900.
↑« Exposition universelle internationale et coloniale (Lyon) », carte postale montrant les magasins italiens dévalisés après l'assassinat du président de la République, Sadi Carnot (1837-1894) et [le pavillon du] panorama de la Bataille de Nuits à l'Exposition universelle, internationale et coloniale de Lyon (Rhone) dans le parc de la Tête d'Or.
↑Théophile Poilpot et Anonymous, Panorama de la bataille de Nuits : Historique par un ancien Mobile du 3e Bataillon de la Gironde, Bordeaux, Gounouilhou, , 32 p. (lire en ligne).
↑Catalogue des estampes du XVIIIe siècle… formant la première partie de la collection Th. Poilpot dont la vente aura lieu à Paris, hôtel Drouot, salle 10, 15 mai 1917.