Tetralonia fait partie de la famille des abeilles à longues langues. Le genre a une distribution presque cosmopolite, sur tous les continents à l'exception de l'Australie et de l'Antarctique[2].
Selon des études phylogénétiques récentes, ce genre est placé comme un sous-genre d'Eucera[3].
Cependant, il est toujours considéré par divers auteurs comme un genre distinct[4],[5],[6]. D'autres auteurs placent également les espèces qui sont autrement comptées comme faisant partie de Tetraloniella dans ce genre[7]. Les espèces appartenant à Tetralonia (et Tetraloniella) diffèrent des autres espèces du genre Eucera en ce qu'elles ont trois cellules cubitales (Eucera s. Str. Deux cellules cubitales)[8].
Près de vingt espèces de Tetralonia (toutes de l'Ancien Monde) ont été décrites dans le monde[4],[9].
En Europe centrale, il n'y a qu'une seule espèce, l'abeille mauve longicorne, Tetralonia macroglossa = Tetralonia malvae = Eucera macroglossa (nom valide). Il se produit en Allemagne (Kyffhäuser, Markt Hohenwart, Griesheim) [6] et en Autriche (Burgenland, Basse-Autriche, Styrie), de Suisse il n'y a que des preuves historiques[4].
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[2018] A. Dorchin, M. M. López-Uribe, C. J. Praz, T. Griswold, B. N. Danforth, Phylogeny, new generic-level classification, and historical biogeography of the Eucera complex (Hymenoptera: Apidae). dans Molecular Phylogenetics and Evolution., vol. 119, , 81-92 p. (DOI10.1016/j.ympev.2017.10.007).
[2016] (de) Erwin Scheuchl et Wolfgang Willner, Taschenlexikon der Wildbienen Mitteleuropas., Wiebelsheim, Quelle & Meyer, , 847-855 p. (ISBN9783494016535).
[2007] (en) Ch. D. Michener, The Bees of the World, , 736-737 p. (ISBN9780801885730).
[2018] (de) P. Westrich, Die Wildbienen Deutschlands, Stuttgart, E. Ulmer, , 660 p. (ISBN9783818601232).