Tancrède Bastet

Tancrède Bastet
Autoportrait, huile sur toile, 1914. (Coll. Musée de Grenoble)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
Grenoble (Isère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Célestin Tancrède BastetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
Distinction

Tancrède Bastet est un peintre français né à Domène le et mort à Grenoble le .

Biographie

Jean Célestin Tancrède Bastet suit les cours de l'École des beaux-arts de Grenoble où il est élève d'Aimé Charles Irvoy, puis ceux des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel, où il est admis à concourir en 1885, sans succès, pour le prix de Rome. Il utilise toutes les techniques : dessin, aquarelle, pastel, huile. Il est surtout connu comme portraitiste d'un académisme rigoureux. Il voyage à l'étranger — Afrique du Nord, Inde — ce qui lui permet de renouveler son inspiration. Il est aussi auteur de scène de genre, de nus et de paysages.

En 1919, il est candidat au poste de conservateur du musée de Grenoble en succession de Jules Bernard, mais on lui préfère Andry-Farcy.

Ami de Théodore Ravanat, il fait partie du groupe de peintres se réunissant à Proveysieux, où il peint plusieurs paysages. Il est parfois rattaché à l'école dauphinoise.

Il forme de nombreuses élèves, dont Henriette Deloras.

Ses œuvres sont notamment conservés au musée de Grenoble, au musée dauphinois, au musée de l'Ancien Évêché de Grenoble, au musée de Bourgoin-Jallieu et au musée des Beaux-Arts de Lyon.

Distinctions

Œuvres dans les collections publiques

  • Grenoble, musée de Grenoble :
    • Le Credo, vers 1892[1] ;
    • L'Atelier Cabanel à l'École des beaux-arts, 1883[2] ;
    • Portrait de Xavier Roux, 1885[3] ;
    • Le Maître d'armes, 1890[4] ;
    • Les Pénitents blancs du Briançonnais, 1897[5] ;
    • Portrait de Jules Bernard, 1902[6] ;
    • Le Charmeur de serpents à Bénarès, 1904[7] ;
    • Jeune fille au Tanagra, 1904 ;
    • Autoportrait, 1914[8].
  • Voiron, musée Mainssieux : Le Gardeur de dindons, 1889[9].

Notes et références

  1. Inv. MG 969.
  2. Inv. MG 1332.
  3. Iinv. MG 2366.
  4. Inv. MG 1263.
  5. Inv. MG 2001-2-.
  6. Inv. MG 2059.
  7. Inv. MG 1439.
  8. Inv. MG 2094.
  9. « Le Gardeur de dindons », notice no 11370002981, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

Annexes

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Bibliographie

  • Maurice Wantellet, Deux siècles et plus de peinture dauphinoise, Grenoble, édité par l'auteur, , 269 p. (ISBN 2950222307).
  • Nesme Henry,  Wantellet Maurice, Tancrède Bastet 1858-1942, [catalogue d'exposition], La Tronche, Musée Hébert/Maison des Artistes, 1986, 16 p.
  • Valérie Huss (dir.), Grenoble et ses artistes au XIXe siècle (catalogue de l'exposition du 27 mai au 25 octobre 2020), Grenoble, Musée de Grenoble, , 272 p. (ISBN 9461615949).

Liens externes