L'École supérieure d'art et design Grenoble Valence ou ÉSAD Grenoble Valence est un établissement d'enseignement supérieur français agréé par le ministère de la Culture.
L'ÉSAD Grenoble Valence est l'une des cinquante-six écoles d'art placées sous la tutelle pédagogique de la Délégation aux arts plastiques par l'intermédiaire de la Mission permanente d'inspection, de conseil et d'évaluation de l'enseignement artistique[2].
L’École Supérieure d’Art et Design Grenoble Valence est une nouvelle école publique d’enseignement supérieur artistique issue du rapprochement en 2011 de l’École supérieure d'art de Grenoble et de l’École régionale des beaux-arts de Valence. Répartie sur deux sites, l’ÉSAD Grenoble Valence délivre des masters en Art et Design graphique[3].
L'ÉSAD Grenoble, anciennement école des Beaux-Arts industriels de Grenoble, est située au centre-ville de Grenoble, au 25, rue Lesdiguières. On y enseigne exclusivement l'option « art » et sa bibliothèque est associée au réseau de la bibliothèque municipale de Grenoble.
Historique
C'est en 1910 que le sculpteur Urbain Basset préside au déménagement de l'École des Beaux-arts industriels de la rue Hébert dans les locaux actuels[4].
Précédemment, l'école d'art de la ville de Grenoble était dirigé par Aimé Charles Irvoy arrivé à Grenoble en 1855. L'année suivante, le poste de directeur de l'école de sculpture architecturale de Grenoble étant vacant à la suite du décès de son directeur Victor Sappey, Irvoy obtient cette place et la conservera pendant quarante et un ans[5]. L'ancienne école datant de 1853 et le logement de son directeur, rue Hébert, abritent aujourd'hui le musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère.
En 1922, Louis Mion est désigné directeur de l'École des arts industriels par le maire Paul Mistral. Lors de la remise conjointe des prix de l'École régionale d'architecture et de l'École d'art industriel pour l'année scolaire 1936-1937, il est rappelé dans le discours que cette dernière institution accueille 961 élèves et apprentis en cours du soir[6].
Parallèlement, Michèle Crozet et son équipe de jeunes enseignants travaillaient à la création d’une École Supérieure d’Art dont l’enseignement sera sanctionné par des diplômes nationaux, le DNAP (Diplôme national d’art plastique) à l’issue de la troisième année puis le DNSEP (Diplôme national supérieur d’expression plastique), à l’issue de la cinquième année.
Alain Carignon, maire de Grenoble de 1983 à 1995, veut transformer cette école d’art en établissement consacré aux arts appliqués mais provoque des réactions vives, notamment de Gonzalez-Foerster, Parreno et Véronique Joumard[7].
Depuis le , l'ÉSAD de Valence devient L’École supérieure d’art et design Grenoble – Valence (ESAD-GV), qui est une nouvelle école publique d’enseignement supérieur artistique issue du rapprochement de l’École supérieure d’art de Grenoble et de l’École régionale des beaux-arts de Valence. Répartie sur deux sites, Grenoble et Valence, l’ÉSAD délivre des masters en art et en design graphique.
Cette nouvelle école est gérée sous la forme d'un Établissement Public de Coopération Culturelle. À sa création, la Présidente du conseil d'administration est Françoise Casalino, Adjointe au Maire de Grenoble, puis Véronique Pugeat, adjointe au Maire de Valence, lui succède. En , la présidente du Conseil d'administration devient Francie Mégevand, Vice-présidente Culture de la Métropole de Grenoble. Depuis le 26 septembre 2023, Marie-Françoise Pascale, Adjointe au Maire de Valence, est présidente de l'EPCC ESAD Grenoble Valence.
L'ÉSAD, en plus de son enseignement supérieur, propose des cours pour enfants, adolescents et adultes.
Ceux-ci ne délivrent pas de diplômes, mais permettent aux auditeurs et auditrices de s'initier ou d'approfondir leurs pratiques artistiques. Les cours sont dispensés par des enseignants en art.
A Grenoble, un lieu est spécifiquement destiné à l'enseignement des pratiques artistiques, qui est situé au 3 rue Federico Garcia Lorca, 38100 Grenoble.
Accès
L'établissement est desservi par les lignes de bus C3, C4, 12 et 16 (arrêt Docteur Martin).