Sylvia Rosila Tamale est une universitaire ougandaise militante pour les droits humains en Ouganda. Elle a été la première femme doyenne de la Faculté de droit de l'université Makerere, en Ouganda[1].
Tamale a été professeure invitée à l'African Gender Institute de l'université du Cap[3] et visiting scholar à l'université du Wisconsin à Madison[4]. En 2003, elle a été critiquée par les conservateurs ougandais pour avoir proposé que les hommes homosexuels et les lesbiennes soient inclus dans la définition de "minorité"[5]. Tamale a été doyenne de la Faculté de droit et de jurisprudence à l'université de Makerere à Kampala, en Ouganda, de 2004 à 2008[6].
Prix et distinctions
De 1993 à 1997, Tamale a reçu une Bourse Fulbright-MacArthur pour poursuivre ses études à Harvard. En 2003, elle a remporté le prix "University of Minnesota Award for International Distinguished Leadership " pour son travail à l'université[7]. En 2004, elle a reçu le Akina Mama wa Afrika Award[8]. En 2004, elle a été honorée par plusieurs organisations de femmes en Ouganda pour sa défense des droits humains[9].
Le , elle devient la première femme professeure à donner une leçon inaugurale à l'université de Makerere. Sa conférence était intitulée La nudité, les protestations et la loi et inspirée en partie par la protestation de Stella Nyanzi à l'université[10]. Dans son discours, Tamale a appelé à une révision des lois de l'Ouganda qui sont discriminatoires à l'égard des femmes[11].
Quelques publications
1999 : When Hens Begin To Crow: Gender and Parliamentary Politics in Uganda[12]
2006 : "African Feminism: How Should We Change?"[13]
↑Tamale, Sylvia (1999), When Hens Begin To Crow: Gender and Parliamentary Politics in Uganda, Boulder, Colorado: Westview Press, (ISBN0-8133-3462-4); reviewed: Parpart, Jane L. (2000), "Review: When Hens Begin to Crow: Gender and Parliamentary Politics in Uganda", Africa Today 47(2): p. 218-220; and Ottemoeller, Dan (1999), "Book Reviews - Politics - When Hens Begin to Crow: Gender and Parliamentary Politics in Uganda", African Studies Review 42(2): p. 181.