Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote pour la détention durant la guerre. Il se prononce en faveur de l'appel au peuple mais contre le sursis à l'exécution. Il est absent aux scrutins sur la mise en accusation de Marat[2] et sur le rétablissement de la Commission des Douze[3]. Sur motion du Comité de Sûreté générale, il est envoyé en mission dans le département de la Haute-Marne en pluviôse an III (février 1795)[4].
Pépin est réélu député sous le Directoire. Il siège au Conseil des Cinq-Cents jusqu'en prairial an V (mai 1797) où il est tiré pour sortir.
Il devient juge au Tribunal de cassation. Il est à la retraite en 1810[5], à l'âge de 65 ans, avec une pension annuelle de 1 000 francs. Atteint par la loi du 12 janvier 1816 comme régicide, pour avoir voté contre le sursis à l'exécution de Louis XVI, il est dépossédé de sa pension. Noté par le préfet de l'Indre comme «âgé, faible, pauvre et non méchant», il bénéficie d'un sursis.
Ruiné, ayant vendu tous ses biens, criblé de dettes, il est recueilli par sa fille à Argenton et meurt à 72 ans. Il repose à Argenton.
Écrits
Notice historique sur la ville d'Argenton, son ancien château et quelques environs
Opinion sur le procès de Louis Capet, 6 p., Convention nationale, Imprimerie nationale, Paris
Sur les subsistances. Moyens à employer pour étendre les propriétés, donner du travail aux citoyens qui n'en ont pas, 19 p., [6], Imprimerie nationale, Paris
Observations sur le projet présenté par le Comité de constitution, 8 p., Convention nationale, Imprimerie nationale, Paris
Rapport au nom du Comité de législation (le 17 brumaire an 2[7]), sur la réclamation de la citoyenne Senozan, contre les motifs ennoncés dans le décret du dernier[8], par lequel la Convention nationale a passé à l'ordre du jour pour les pétitions du citoyen Duplain et des habitants de la commune de Vernouillet[Lequel ?], Convention nationale, 6 p., Imprimerie nationale, Paris
Lettre des représentants du peuple composant le Comité de législation, Bar, Louvet et Pépin, daté du 1er brumaire an III[9], adressé aux membres composants les comités civils des sections de Paris, au sujet de la réorganisation de ces mêmes Comités, 2 p.
Discours prononcé par S. Pépin, représentant du peuple en mission dans la Haute-Marne, le 7 germinal, an 3[10], 7 p., Imprimerie de Bouchard, Chaumont
Compte rendu par S. Pepin, représentant du peuple, envoyé dans le département de la Haute-Marne, par décret du 14 pluviôse dernier[11], et de retour à Paris du 1er prairial, présent mois[12] ; imprimé par ordre de la Convention nationale, Convention nationale, prairial, an III, Imprimerie nationale, Paris
Rapport et projet de décret sur la pétition du citoyen Pierre-François Dufour, d'Abbeville, Convention nationale, 10 p., Imprimerie nationale, an III, Paris
Projet de résolution présenté par Pépin, séance du 13 thermidor an IV[13], Corps législatif, Conseil des Cinq-Cents, 3 p., Imprimerie nationale, an IV, Paris
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 45.
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 75.
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 537.
↑Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 20, Représentants en mission, séance du 14 pluviôse an III (2 février 1795), p. 19-20.