Suzanne Amigues est une helléniste et universitaire française, née le à Lodève, et morte le dans la même ville. Elle est traductrice en français de l’œuvre botanique de Théophraste.
Biographie
Suzanne Amigues naît à Lodève en 1937[1]. Elle est la fille de Fernand Amigues, instituteur, et de Jeanne Condamine, comptable, et la sœur cadette de Gilbert Amigues[2]. Elle fait ses études secondaires au lycée de Lodève, puis entre à la faculté des Lettres de Montpellier. Elle est agrégée de grammaire en 1959[3].
Elle enseigne les lettres classiques au lycée de jeunes filles de Montpellier pendant deux ans, puis au lycée de Lodève pendant six ans[4]. Elle enseigne la langue et la littérature grecques anciennes à l'université de Montpellier à partir de 1967. Elle soutient en 1974 une thèse d'État sur les subordonnées finales en « opos » en attique classique, publiée en 1977[5]. Elle est ensuite nommée professeure à l'université Paul-Valéry où elle enseigne jusqu'à sa retraite en 1997.
Activités éditoriales
Elle publie la traduction en français de l'ensemble de l'œuvre de Théophraste.
Publications
Ouvrages
Les Subordonnées finales en « opos » en attique classique, Klincksieck, 1977 320 p. (ISBN978-2252019580)
Études de botanique antique, Paris, Institut de France, 2002, coll. « Mémoires de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres » 504 p. (ISBN2-87754-130-4).
Édition scientifique
Théophraste, Les Signes du temps. Les Vents, Paris, Les Belles Lettres, 2019, 238 p.
Théophraste, Les Pierres, Paris, Les Belles Lettres, 2018, 109 p.
Théophraste, Recherches sur les plantes Paris, Les Belles Lettres. Tome 1 : Livres I-II. LVIII-211 p. 1988. Tome 2 : Livres III-IV.X-423 p. 1989. Tome 3 : Livres V-VI. XII-264 p. 1993. Tome 4 : Livres VII-VIII. XII-237 p. 2003. Tome 5 : Livre IX. Index. 399 p. 2006.
Théophraste, Les causes des phénomènes végétaux, Paris, Les Belles Lettres, 2012, Livres I et II. 237 p. ; 2015, Livres III et IV. 225 p. ; 2017, Livres V et VI. 259 p.
↑[compte rendu] Francine Mawet, « Suzanne Amigues, Les subordonnées finales par ΟΠΩΣ en attique classique », L'Antiquité classique, no 63, , p. 433-434 (lire en ligne, consulté le ).