Stanislas Devaud , né le 15 mai 1896 à Péage-de-Roussillon (Isère ) et mort le 28 juin 1963 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine ), est un professeur de philosophie et homme politique français, député d'Algérie de 1936 à 1942.
Biographie
Stanislas Séraphin Augustin Devaud est le fils de Joseph Georges Devaud, employé de soierie, et Marie Joséphine Goubin[ 1] .
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il est engagé volontaire en novembre 1914 au sein du 22e régiment d'infanterie coloniale (22e RIC). Le 30 septembre 1915 , il est grièvement blessé à Massiges par shrapnel au genou droit. Il est cité à l'ordre de l'armée, décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre avec palme[ 2] .
Après la guerre, pensionné pour invalidité depuis le 1er juillet 1917[ 3] , il reprend ses études à Paris. Alors qu'il est surveillant au lycée Janson-de-Sailly , il rencontre Augustin Ibazizen , surveillant comme lui, avec qui il se lie d'amitié et qu'il reverra ensuite aux Croix-de-Feu puis au parti social français (PSF)[ 4] .
Agrégé de philosophie en 1922, il est nommé l'année suivante au lycée de Constantine .
Militant des Croix-de-Feu et du Parti social français du colonel de la Rocque , il échoue de peu aux élections législatives de 1932 . Il est élu en 1936 député de Constantine.
Le 10 juillet 1940 , il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain , et entre en 1941 au Conseil national de Vichy . En 1943, il reprend l'enseignement, à Saint-Maur , puis à Neuilly , jusqu'à sa retraite en 1961.
Il abandonne toute participation à la vie politique. En revanche, c'est son épouse, Marcelle Devaud , qui entreprend une carrière parlementaire, comme sénatrice de la Seine de 1946 à 1958, puis comme députée de la Seine de 1958 à 1962.
Il meurt le 28 juin 1963 à Neuilly-sur-Seine.
Distinctions
Sources
« Stanislas Devaud », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940) , sous la direction de Jean Jolly, PUF , 1960 [détail de l’édition ]
Notes et références
↑ a b c et d Dossier de la Légion d'honneur de Stanislas Devaud, base Léonore en liens externes.
↑ Registre matricule no 506 du bureau de Vienne (38), classe 1916, cote 1NUM/1R1576_01.
↑ Journal officiel du 29 septembre 1917, p. 7706 (lire en ligne) .
↑ Augustin Ibazizen, Le Testament d'un Berbère , préface de René Rémond , Albatros, 1984, p. 54.
Liens externes
Ressources relatives à la vie publique :