Le nom du Stablack vient des pierres et des rochers que l'on trouve partout. Le mot du vieux prussienstabis signifie « pierre » et le mot laucks signifie « champ », donnant champ des pierres, d'après le nombre important de pierres venant des moraines que l'on peu trouver[2].
Le Stablack est une vaste plaine caractérisé par des moraines vestiges de la glaciation vistulienne, qui s'étendent dans le cours moyen de l'Alle, dans le cours inférieur du Passarge, ainsi que dans ses affluents à ce dernier que sont le Drewenz et le Frisching. L'altitude atteint 200 mètres d'altitude dans la zone de Wildenhoff, avec le Scholossberg (en polonais : Góra Zamkowa) à Kolniszki(en) près de Wildenhoff comme le point culminant avec ses 215,5 mètres.
Il y a de très nombreuses pierres de toutes tailles dans la région à cause de ces moraines, particulièrement dans le triangle de terrain entre Kupgalle, Kandyty (Kanditten) et Lelkowo (Lichtenfeld).
Les différents petites collines et reliefs sont interrompus par des plaines plus ou moins vallonnées, avec des champs, pâturages, prairies, forêts et landes. Dans le Hochstalack, certaines forêts comme de Goida sont très préservées, et très denses[1],[2].
Histoire
Sous la domination teutonique, la vaste zone était alors couverte de forêts, si difficile à pénétrer que, traqué par l'ordre, Herkus Monte, chef prussien, s'y réfugia ; il fut finalement capturé et pendu par les chevaliers en 1272.
Pendant les siècles qui suivirent, quand le défrichement était modéré et la forêt dense, le Stabblackwald (c'est-à-dire « la forêt du Stablack ») servit de refuge aux populations.