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Dans l'histoire du christianisme, la dimension spirituelle apparaît dès le début, avec les épîtres de Paul, qui relie le mot grec pneuma (« souffle ») à la vie des fidèles[1]. Dans la théologie paulinienne, le chrétien se doit de vivre en union avec l'Esprit de Dieu, et, avec l'aide de la grâce divine, il éprouve le désir de voir cette union devenir plus étroite[1]. Cette relation avec le Dieu trine est à la fois volontaire et progressive, à travers l'oeuvre de l'Esprit mais aussi au sein de la communauté des croyants[1]. La spiritualité consiste donc à s'approcher de plus en plus de la volonté divine, en approfondissant sa propre foi et en répondant le mieux possible aux promesses de son baptême[1].
Critères
Pour la Conférence des évêques de France, plusieurs critères sont à prendre en compte pour déterminer les caractéristiques d'un courant spirituel, parmi lesquels la mise en relief de tel ou tel aspect de la vie chrétienne, une pédagogie particulière, un choix de textes bibliques de référence ou encore une spécificité de la mission[2].
Yves Krumenacker, L'École française de spiritualité. Des mystiques, des fondateurs, des courants et leurs interprètes, Paris, Cerf, 1998
Qu'est-ce qu'une spiritualité chrétienne ?, préf. Henri Laux, sj, éd. Facultés jésuites de Paris, coll. « Les Rencontres du Centre Sèvres », 2012 (ISBN978-2-84847-036-8)