Soumaila Bakayoko (né le 31 décembre 1953 à Bobien dans la préfecture de Séguéla ) est un militaire ivoirien . Ancien chef d'état-major des rebelles des forces nouvelles de Côte d'Ivoire , il est un proche de Guillaume Soro . Quand Alassane Ouattara devient président en 2011, Soumaila Bakayoko est nommé chef d'état-major des armées . Limogé en janvier 2017 , il est depuis février 2018 le directeur de la société ivoirienne de raffinage (SIR).
Biographie
Origines
Soumaila Bakayoko nait le 31 décembre 1953 à Babien dans la préfecture de Séguéla . Il est scolarisé à l'École militaire préparatoire technique de Bingerville [ 1] . Il s'engage dans les forces armées ivoiriennes le 10 septembre 1975 et devient sous-lieutenant en 1979[ 2] .
Rébellion
Le général Bakayoko passe en revue les rebelles des forces nouvelles à Odienné en 2007.
Lorsque la guerre civile ivoirienne éclate en septembre 2002 , Soumaila Bakayoko est colonel et, depuis 1999, commande le 1er bataillon du génie de Bouaké . Il rejoint les rebelles[ 2] .
En 2003, il devient chef d'état-major des forces armées des forces nouvelles (FAFN, rebelles). Il est assisté à partir de 2005 par Issiaka Ouattara , un chef de guerre issu du rang[ 3] . Cette même année il devient général de brigade [ 2] . Le général Bakayoko n'a pas la responsabilité militaire des opérations, qui sont plutôt menées par les chefs de guerre Issiaka Ouattara et Chérif Ousmane [ 4] , [ 5] . Il est l'interlocuteur au sein du centre de commandement intégré de Philippe Mangou , chef d'état-major de l'armée gouvernementale[ 4] .
Chef d'état-major des FNCI
Le général Bakayoko (au centre) en visite au Ghana en 2013.
Le 7 juillet , il est promu général de division et nommé chef d'état major des forces armées de Côte d'Ivoire , remplaçant le général Mangou qui avait soutenu Laurent Gbagbo jusqu'à l'arrestation de l'ancien président[ 6] . Il est chargé de réaliser la fusion entre les ex-FANCI et les FAFN[ 5] . Il passe général de corps d'armée le 6 août 2012 [ 7] . Il est mis en cause dans l'affaire des écoutes téléphoniques Djibrill Bassolé-Guillaume Soro [ 8] . Après les mutineries de janvier 2017 , il est limogé le 9 janvier 2017 et remplacé par le général Sékou Touré [ 9] .
Président de la SIR
Il est nommé président du conseil d'administration de la société ivoirienne de raffinage le 28 février 2018 , signe d'un réchauffement entre Ouattara et Soro[ 10] .
Vie privée
Il est musulman et père de deux filles et un garçon[ 2] .
Références
↑ Elysée Yao , « Le parcours des enfants de troupe », sur Linfodrome.ci , 21 mars 2012 (consulté le 1er décembre 2021 )
↑ a b c et d « Après les nominations dans la hiérarchie des forces républicaines : Qui sont les hommes du grand commandement ? », Nord-Sud , 9 juillet 2011 (lire en ligne )
↑ Vincent Hugeux, « L'abîme ivoirien », L'Express , 28 mars 2005 (lire en ligne )
↑ a et b Malick Sangaré, « Soumaila Bakayoko: Des armes au pétrole », Journal d'Abidjan , 9 mars 2018 (lire en ligne )
↑ a et b Assane Niada, « Nommé chef d'état-major de l'armée : Forces et faiblesses de Soumaila Bakayoko », L'Inter , 9 juillet 2011 (lire en ligne )
↑ « Cote d'Ivoire: Le général Soumaïla Bakayoko, nouveau chef d'Etat major des armées », AllAfrica.com , 7 juillet 2011 (lire en ligne )
↑ « Le maître de cérémonie annonce la promotion du général Soumaïla Bakayoko », L'Intelligent d'Abidjan , 8 août 2012 (lire en ligne )
↑ Laura , « Burkina/Putsch : Un haut gradé de l'armée ivoirienne mis en cause dans des écoutes téléphoniques (médias) », sur french.china.org.cn (consulté le 23 janvier 2016 )
↑ « Côte Ivoire: le président Ouattara limoge les chefs des forces de sécurité », Radio France International , 9 janvier 2017 (lire en ligne )
↑ « Côte d’Ivoire : le reclassement de Soumaïla Bakayoko, signe d’un dégel entre Ouattara et Soro », Jeune Afrique , 13 mars 2018 (lire en ligne )
Liens externes
Soumaila Bakayoko
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