Elle est membre du comité éditorial de la revue Formes poétiques contemporaines[6].
Regards sur l’œuvre
Ses trois premiers livres, écrits entre 1998 et 2004 (Le Corps saisonnier, La Nue-bête, Environs du bouc ), affichent une sexualité jubilatoire. La présence de la nature, du fantastique et du mythologique y est forte[7].
Les livres suivants (La Femme lit, Le Roman de Diane, Caudal), écrits entre 2004 et 2012, forment une trilogie autour du mythe de Diane (déesse de la chasse). En touchant à la langue des académiciens, qu’elle appelle souvent « pères », Sophie Loizeau bouleverse les conventions. Elle tâche seulement «de récupérer ce qui a sombré dans le grand tout masculin », et évite une sorte de sexisme linguistique. Cette expérience d’avant-garde qui débute avec La Femme lit, se poursuit en prose dans le Roman de Diane et se conclut avec Caudal, tente de donner une visibilité du féminin dans la langue[8].
Son recueil Ma maîtresse forme a fait partie de la sélection du prix des Découvreurs en 2018.
Prix et bourses
Elle a reçu la bourse Poncetton (supprimée en 2011) d'un montant de 1 500 €[9] et le prix Georges Perros 2006 des Rencontres Poétiques Internationales de Saint-Malo[10] pour La Nue-bête, le prix Yvan Goll 2005[10] pour Environs du bouc, ainsi qu'une bourse du Centre national du livre de 6 600 € en 2005[11] et de 7 000 € en 2011[12].
Le Corps saisonnier, Chaillé-sous-les-Ormeaux, Le Dé bleu, (BNF37711847), édition bibliophilique numérotée enrichie de lithographies de Jacques Vimard, Éditions Barbova, 2009.
Avec une quatrième de couverture de Bernard Noël. Réédition en 2011 aux Éditions de L'Amandier, Paris, augmenté d'un entretien avec Pascal Quignard paru en octobre 2008 dans le n°5-6 de la revue Passages à l'Act (BNF42606899). Prix Yvan Goll en 2005.
George Sand, Daniel Arsand (suite), Céline Minard (suite) et Sophie Loizeau (suite), Albine Fiori : roman inachevé de George Sand ; avec trois suites de Daniel Arsand, Céline Minard, Sophie Loizeau, Chambéry, Éditions Comp’Act, (BNF40005551)
Roman inachevé de George Sand avec 3 « suites ».
Sophie Loizeau et Claude Panier (frontispice), Anima mundi, Clamart, Les Cahiers de la Seine, (BNF42588580)
Un spectacle poétique : Le plus clair du temps je suis nue, mis en scène par Claude Guerre, créé à La Comédie de Reims en 2005 et repris à la Maison de la Poésie de Paris en 2008[15].
Écriture et chorégraphie : Pleine peau, textes écrits à partir d’un travail chorégraphique de Maria Donata d’Urso, créée au Cent Quatre à Paris en 2010[16].