Wilfried Wendling, né le à Neuilly-sur-Seine, est un compositeur, metteur en scène, improvisateur et vidéaste français[1].
Biographie
Né le à Neuilly-sur-Seine dans une famille venant du milieu du théâtre, il grandit entre le Chaillot d’Antoine Vitez et les Amandiers de Patrice Chéreau. Il étudie l’écriture dans de nombreux conservatoires puis la composition avec notamment Georges Aperghis et Philippe Leroux.
Musicien, performeur d’électroacoustique et vidéaste épris des nouvelles technologies, proche de la scène expérimentale et des milieux de la performance tout autant que du spectacle vivant, il collabore avec de nombreux musiciens (Hélène Breschand), metteurs en scène (Roland Auzet), mais aussi des danseurs et circassiens (Jérôme Thomas, Cécile Mont-Reynaud).
Il côtoie également la scène numérique et entame dès 2013 une collaboration régulière avec le plasticien Étienne Rey et en 2014 avec le performeur et vidéaste Milosh Luczynski.
En outre, il travaille régulièrement avec le comédien Denis Lavant avec lequel il réalise plusieurs projets.
De 2000 à 2008, il anime l’ensemble Diffraction, dédié aux performances de théâtre sonore puis, en 2007, il crée, avec Kasper T. Toeplitz et Eryck Abecassis, l’ensemble de musique électronique live Kernel.
De 2010 à 2012, en tant qu’artiste associé à la Maison de la Poésie de Paris, il crée, en coproduction avec l’INA-GRM, plusieurs séries de spectacles autour de la voix de poètes comme Mallarmé, Brecht, Apollinaire, etc. qui seront joués pendant plusieurs mois. À chaque occasion, il réunit autant de poétesses que de performeurs vocaux ou encore un quatuor à corde. Durant cette période, il retrouve Denis Lavant à plusieurs reprises, notamment pour le spectacle Müller machines d’après Heiner Müller et lors d’une soirée dédiée à Mallarmé avec la performance Un coup de dés jamais n’abolira le hasard (2012), réalisée avec le musicien Jean-François Pauvros.