Conçu sur fonds privé par la Socata, cet avion fut réalisé en partie sur la base du premier prototype de l'avion d'entraînement standard de l'armée de l'air française, le TB-30 Epsilon. Désigné TB-31 Oméga, il s'en différenciait par le remplacement du moteur par un turbopropulseur nettement plus puissant. Par ailleurs, les équipes du constructeur l'ont doté de deux sièges éjectablesMartin-Baker Mk. 15FC[1] et d'une nouvelle verrière.
Il ne fut jamais commercialisé auprès de l'armée de l'air française, celle-ci ayant fait le choix de l'avion brésilienEmbraer EMB 312 Tucano comme machine turbopropulsée (en contrepartie d'hélicoptères d'Aérospatiale). Bien que de bonnes qualités de vol lui furent reconnues, le TB-31 Oméga avait des capacités de voltige limitées, était largement sous motorisé, mais surtout ses performances étaient généralement moindres par rapport à l’EMB-312 Tucano[2].
Socata proposa également son avion à l'export, et notamment au programme américainJPATS(en) pour Joint Primary Aircraft Training System[3]. Mais le TB-31 Oméga ne fut même pas retenu parmi les sept avions participant à la compétition, remportée par le Pilatus PC-9 MK II à partir duquel a été développé le Raytheon T-6A Texan II.
Caractéristiques
Le TB-31 Oméga présente de grandes similitudes[4] avec le TB-30 Epsilon, si on excepte son équipement spécifique, et sa motorisation particulière. Le TB-31 n'a pas été prévu pour être armé.
Préservation
En 2012, le prototype de cet avion, immatriculéF-WOMG était préservé dans sa livrée rouge et blanche à l'aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées. C'est sur ce terrain que se situent historiquement les ateliers de son avionneur[2].
Notes et références
↑Tout savoir sur les avions militaires du monde, Hors Série Air & Cosmos, (ISSN1240-3113)