Alors que la discipline ne connaît de véritable essor médiatique au niveau mondial qu’à partir de 2008, Smackgirl marque une étape importante dans l’histoire et la légitimation du MMA féminin, malgré une popularité débordant peu d’un cercle restreint d’amateurs japonais[1],[2].
Histoire et présentation
ReMix est fondé en 2000 et organise son premier évènement en décembre de la même année[3]. Il est ensuite rebaptisé « Smackgirl », qui lance ses premiers combats sous ce nom en mai 2001[4],[1],[3]. D’autres évènements sous l’appellatif de « ReMix » ont lieu en 2004 et 2008[3].
Au cours de son activité, Smackgirl organise une douzaine de manifestations annuelles, pour la plupart dans de petits clubs de combats de Tokyo[1].
À la suite de difficultés financières liées à des défections de sponsors et d’accords de diffusion télévisuelle, en 2008 Smackgirl est vendu à Marvelous Japan Co., Ltd. et rebaptisé Jewels[1],[3].
Règles
Les régles des combats de Smackgirl interdisaient les soccer-kicks (coups de pied portés à la tête lorsque l'adversaire est au sol) et limitaient à 30 secondes consécutives les phases de combat au sol[1].