Shikata ga nai

Inscription gravée dans le marbre en Californie.

Shikata ga nai (仕方がない?, /ɕi̥kata ɡa nai/) est une expression japonaise signifiant « on ne peut rien y changer ». C'est le nom donné à la mentalité japonaise de résignation face aux conditions de vies difficiles durant l'occupation américaine après la Seconde Guerre mondiale.

Après le séisme du 11 mars 2011, les japonais ressentent de nouveau ce sentiment d'impuissance, de résignation. Source d'une acceptation de l'inévitable, le shikata ga nai[1].

Dans sa lutte contre le tabagisme passif, la ville de Tokyo interdit de façon plus stricte de fumer dans les espaces publics, les fumeurs tokyoïtes, sont affectés du shikata ga nai[2].

Robert Guillain, dans son livre, Japon troisième grand, rapproche le shikata ga nai du nitchevo russe[3] que Stefan Zweig dans son œuvre Le Wagon plombé: Suivi de Voyage en Russie traduit par « ça ne fait rien »[4].

Dans la culture populaire

Littérature

Notes et références

Notes

  1. (en) « there is no other choice »

Références

  1. « Le pays est sous le choc... "Shikata ga nai" : "On n'y peut rien" », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en-US) Motoko Rich, « Tokyo, Once a Cigarette Haven, Could Finally Kick Out the Smokers », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  3. Robert Guillain, Japon, troisième grand, Seuil (réédition numérique FeniXX), , 392 p. (ISBN 978-2-02-124985-9, lire en ligne)
  4. Stefan Zweig, Le Wagon plombé : Suivi de Voyage en Russie, Payot, , 176 p. (ISBN 978-2-228-91782-7, lire en ligne)
  5. Robinson 1993, p. 109
  6. Robinson 1993, p. 535

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

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