Après le séisme du 11 mars 2011, les japonais ressentent de nouveau ce sentiment d'impuissance, de résignation. Source d'une acceptation de l'inévitable, le shikata ga nai[1].
Dans sa lutte contre le tabagisme passif, la ville de Tokyo interdit de façon plus stricte de fumer dans les espaces publics, les fumeurs tokyoïtes, sont affectés du shikata ga nai[2].
Robert Guillain, dans son livre, Japon troisième grand, rapproche le shikata ga nai du nitchevo russe[3] que Stefan Zweig dans son œuvre Le Wagon plombé: Suivi de Voyage en Russie traduit par « ça ne fait rien »[4].
Dans le mangaGen d'Hiroshima, plusieurs citoyens d'Hiroshima utilisent la phrase pour expliquer pourquoi ils acceptent la loi martiale et des conditions de vie sous le seuil de la pauvreté.
Dans La Trilogie de Mars de Kim Stanley Robinson, la phrase est traduite par « il n'y a pas d'autre choix »[trad 1],[5]. Introduite par le personnage Hiroko Ai, la devise est utilisée régulièrement par la suite entre les premiers colons martiens lorsqu'ils vivent une situation ne permettant qu'une seule solution. Shikata Ga Nai est également le titre de la huitième partie du premier tome Mars la rouge[6].
Dans le livre Shogun, James Clavell utilise la phrase sous la forme inadéquate Shigata ga nai.
↑« Le pays est sous le choc... "Shikata ga nai" : "On n'y peut rien" », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑(en-US) Motoko Rich, « Tokyo, Once a Cigarette Haven, Could Finally Kick Out the Smokers », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )