Selon la tradition historique romaine, il soumit les Sabins, joignit à la Ville trois monts : le Quirinal, le Viminal, l'Esquilin, et fit creuser des fossés autour de ses remparts.
Il institua le cens. Sous lui, Rome, après qu'on eut procédé au recensement général, compta quatre-vingt-trois mille têtes de citoyens romains, y compris les habitants des campagnes. Il fut tué, la 40e année de son règne, victime du forfait de son gendre, Tarquin le Superbe, fils du roi auquel il avait lui-même succédé, et du crime de Tullia Minor, sa fille cadette que Tarquin avait épousée. Il aurait introduit dans la Rome antique le principe de la division topographique.
Il semble établi qu'au VIe siècle av. J.-C., un certain nombre de rois ou magistri d'origine étrusque ou latine se soient intercalés entre les règnes de la dynastie tarquinienne, et que la tradition latine a désigné sous le nom générique de Servius Tullius. Leurs politiques furent inspirées par Solon et les tyrans de Milet et d'Athènes, en particulier Pisistrate[2].
Biographie
Naissance
Selon la tradition rapportée par les annalistes latins, notamment par Aurelius Victor, Servius Tullius (également dénommé « Marcstrna »[3], ou « Macstrana » en étrusque[4],[5]) était le fils de Publius, de la ville de Corniculum, et d'une captive, Ocresia, esclave de Tanaquil, l'épouse de Tarquin l'Ancien, versée dans l'art des augures.
Dans d'autres sources, Ocresia servait les rites religieux domestiques du foyer royal en tant que vestale vierge, et lors d'une telle occasion, après avoir étouffé les flammes du foyer avec une offrande sacrificielle, elle fut pénétrée par un phallus désincarné qui s'est levé du foyer. Selon Tanaquil, il s'agissait d'une manifestation divine, soit du Lar de la maison ou de Vulcain lui-même. Ainsi Servius, divinement engendré, était déjà destiné à la grandeur, malgré le statut servile de sa mère[6]. Une flamme mystérieuse brûlant au-dessus de sa tête confirmera quelques années plus tard son origine divine[7].
Alors que Servius Tullius était enfant, une flamme parut sur sa tête. Tanaquil y vit le présage de la dignité royale[8] et conseilla à son époux de lui donner la même éducation qu'à leurs propres fils. Devenu grand, Servius Tullius épousa la fille de Tarquin l'Ancien. Il faut cependant noter que Tite-Live favorise une version un peu différente[9].
Après des campagnes militaires contre Véies et les Étrusques, il améliora l'organisation administrative et politique de l'Urbs. Il instaura le cens, répartit la population en classes (réforme servienne) selon la fortune, et accomplit des travaux publics[26],[27] de grande importance[28],[29],[30],[31],[32]. La monnaie n'arrivant à la cité capitoline[a] qu'au cours du IIIe siècle av. J.-C., la répartition de la population romaine n'a pas pu se faire directement à partir de données financières. En réalité, le cens servilien se basait sur des données agricoles, combinant jugères (c'est-à-dire parcelles de terrain) et têtes de bétail.
Il recensa la population romaine (quatre-vingt mille citoyens en âge de porter les armes, selon Quintus Fabius Pictor). Servius réforma l'armée et modifia les impôts en divisant la ville en quatre régions qui furent confondues avec des tribus urbaines[35] : regio Suburana, regio Esquillina, regio Collina et regio Palatina. Tite-Live joue ici sur les mots « tribus » et « tribut » (l'impôt) dans son explication. Mais Servius transforma ainsi les institutions romaines de façon radicale : le vote cessait d'être individuel et dépendait du cens : le pouvoir allait désormais appartenir totalement aux plus riches[36],[37],[38].
À la longue, Servius exerça un pouvoir de plus en plus autoritaire et démagogique, favorisant les plus démunis aux dépens des plus aisés afin d'obtenir les faveurs de la plèbe, ce qui suscita une certaine opposition.
Il mourut tragiquement (535 av. J.-C.), victime d'un complot organisé par sa propre fille et par son gendre, Tarquin le Superbe, le fils de Tarquin l'Ancien.
Réforme servienne
La « réforme servienne », attribuée anachroniquement à Servius Tullius, et attestée à la fin du IVe et au début du IIIe siècle av. J.-C., propose une répartition des citoyens en cinq classes, selon leur fortune (le cens). Ces cinq classes sont divisées en centuries et en deux groupes d'âge (juniores et seniores). Les juniores (de 17 à 45 ans) devant servir dans l'armée active, et les seniores (de 46 à 60 ans) dans la réserve[48],[49],[50]. D'autre part, les légions d'infanterie lourde, dénommées troupes hoplitiques étaient essentiellement constituées des soldats les plus jeunes et les opulents[51],[52],[53],[54],[55].
Classes
Centuries
Juniores
Seniores
Cens (au minimum)
Classe équestre
18 (équestres)
12
6
1 million d'as
Première classe
80 (pédestres)
40
40
100 000
Deuxième classe
20 (pédestres)
10
10
75 000
Troisième classe
20 (pédestres)
10
10
50 000
Quatrième classe
20 (pédestres)
10
10
25 000
Cinquième classe
30 (pédestres)
15
15
11 000
À cela s'ajoutent 5 centuries hors classes : 2 centuries d'ouvriers du génie, 2 centuries de sonneurs de trompettes, 1 centurie de métiers infamants et de capite censi (regroupés en une seule centurie). Le nombre de centuries s'élève donc à 193. Les capite censi (qui n'ont que leur tête), dont le cens était inférieur à 11 000 as, étaient exclus du service militaire, tout comme les esclaves et les orphelins[51],[52],[53],[54],[56].
Cependant, cette organisation censitaire décrite par les auteurs antiques du Ier siècle av. J.-C. est anachronique, et date plutôt de la fin du IVe ou du début du IIIe siècle av. J.-C., à l'époque des guerres samnites. La réforme initiale sous la monarchie ne comporte tout au plus que deux catégories, ceux étant capables de financer leurs équipements et les autres.
Cette répartition des citoyens avait un impact considérable dans l'organisation politique de la cité. En effet, la centurie était une unité militaire mais également une unité de vote. Puisqu'il fallait la majorité des voix, il est évident que les 18 centuries équestres et les 80 unités de la première classe suffisaient pour valider une loi. De fait, les quatre dernières classes n'étaient jamais consultées (la consultation se faisait en commençant par la classe la plus riche jusqu'à la cinquième). Les comices centuriates étaient donc dominées par les citoyens les plus riches de la cité.
Mastarna dans la légende étrusque
Claude, dans un discours devant le Sénat, a fait allusion aux « aventures » de Mastarna (qu'il assimile à Servius Tullius)[57],[58].
Claude a fait valoir que Mastarna a quitté l'Étrurie avec les restes de l'armée de Cælius Vibenna[59] et a occupé la colline Cælius, la nommant par la suite Vibenna[60],[61].
« Fils de l’esclave Ocrésia, si nous en croyons nos historiens, Servius Tullius prit place sur le trône entre ce prince et son fils ou son petit-fils, car les auteurs varient sur ce point. Si nous suivons les Toscans, il fut le compagnon de Cælius Vivenna, dont il partagea toujours le sort. Chassé par les vicissitudes de la fortune avec les restes de l’armée de Cælius, Servius sortit de l’Etrurie et vint occuper le mont Cælius, auquel il donna ce nom en souvenir de son ancien chef ; lui-même changea son nom, car en étrusque, il s’appelait Mastarna et prit le nom que j’ai déjà prononcé, de Servius Tullius, et il obtint la royauté pour le plus grand bien de la République »
La Tombe François à Vulci contenait une scène montrant Cælius et Aulus Vibenna prenant part à l'une de ces aventures.
La scène semble montrer Cælius, Aulus Vibenna et Mastarna avec des compagnons nommés « Larth Ulthes », « Rasce » et « Marce Camitlnas ». Ces images montrent l'exécution des ennemis dont les noms « Laris Papathnas Velznach », « PESNA Arcmsnas Sveamach », « Venthical » [...] « plsachs » et « Cneve Tarchunies Rumach » (assimilé à « Cnaeus Tarquin de Rome »).
Il semble que le groupe avait fait prisonnier Cælius, Aulus, Rasce et Marce, mais pendant leur sommeil, Larth Ulthes s'est introduit dans leur camp, armé d'épées qu'il a données à ses compagnons.
Les prisonniers sont représentés en train de tuer leurs ravisseurs. Mastarna est montré libérant Cælius Vibenna[62].
Selon Massimo Pallottino[63] Mastarna serait le « serviteur » de Cælius Vibenna (Caile Vipinas), car le suffixe « na » indique l'appartenance, donc « Macstrna » signifierait « appartenant au magister » (macstr = magister).
Historicité
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
À l'instar des deux autres rois de Rome d'origine étrusque, Servius Tullius fut un personnage historique ayant réellement existé, mais dont l'image est aussi marquée par la légende. Les historiens essaient de délier histoire et légende concernant ce roi.
Servius Tullius monta sur le trône au cours du VIe siècle av. J.-C., époque où Rome était déjà gouvernée par des rois étrusques. La fresque de la tombe François de Vulci nous donne de précieux renseignements concernant le personnage. Avant de devenir roi, Servius Tullius était un guerrier connu sous le nom étrusque de Mastarna et combattait dans l'armée des frères Vibenna, natifs de la cité étrusque de Vulci. Il combattit un Cnæus Tarquin, roi de Rome[N 1], la fresque du tombeau le montrant en train de libérer des prisonniers vulciens des Romains. L'identité de ce Cnæus Tarquin demeure obscure. Il pourrait aussi bien s'agir de Tarquin l'Ancien que d'un autre roi dont la tradition n'a pas retenu le nom. On ignore si l'un des frères Vibenna occupa ou non le trône de Rome. Ce qui est sûr, c'est que ce Mastarna finit par le faire durant le VIe siècle av. J.-C. Selon l'historien français Thierry Camous, Mastarna aurait latinisé son nom après être monté sur le trône de Rome afin de s'attirer les faveurs de la plèbe au détriment de la noblesse, prenant ainsi le nom de Servius Tullius[1].
Le règne de Servius Tullius marque donc une pause dans la dynastie des Tarquins. Cette dernière fut restaurée après sa mort, durant la seconde moitié du VIe siècle av. J.-C. Servius Tullius fut fort probablement assassiné par son successeur, un Tarquin qui restaura la dynastie. Nous ne connaissons pas avec certitude l'identité de ce successeur. Paul Martin soutient l'hypothèse qu'il s'agit bien de Tarquin le Superbe, comme le dit la tradition[64].
Notes et références
Notes
↑Terminologie historiographique et urbaine qui fait référence à l'édifice monumental du Capitole, l'occurrence architecturale la plus symbolique de l'ère antique romaine[33],[34].
↑L'identité de ce Cnæus Tarquin demeure obscure. Il pourrait aussi bien s'agir de Tarquin l'Ancien que d'un autre roi dont la tradition n'a pas retenu le nom.
Références
↑ a et bThierry Camous, Tarquin le Superbe : roi maudit des Étrusques, Paris, Payot et Rivages, , 320 p.
↑Michel Humbert, Institutions politiques et sociales de l'Antiquité, Editions Dalloz.
↑Dominique Briquel, « Le témoignage de Claude sur Mastarna/Servius Tullius », Revue belge de philologie et d'histoire, Antiquité - Oudheid, t. 68, no 1, , pages 86-108 (DOI10.3406/rbph.1990.3702, lire en ligne, consulté le )
↑Selon Tite-Livre (I, XXXIX, 5) il est impossible que Tarquin ait donné sa fille à un esclave. Il se range à une autre version des faits (« Eorum magis sententiae sum »), qui rapporte que Servius Tullius était le fils d'un autre Servius Tullius, chef de Corniculum. Après la prise de cette ville et la mort de son père au combat, sa mère enceinte de lui (dont Tite-Live ne précise pas le nom) a été recueillie dans la maison de Tarquin par Tanaquil, qui en raison de sa noblesse (« ob unicam nobilitatem ») a interdit que la servitude lui soit imposée.
↑Tite-Live, Histoire de Rome depuis sa fondation, et Caton, Les origines.
↑Philippe Dain, Mythologie du Vatican I, (lire en ligne), page 31
↑André Piganiol, « Une nouvelle histoire critique des premiers temps de Rome », Journal des savants, , page 104-113 (DOI10.3406/jds.1928.2853, lire en ligne, consulté le )
↑Jean-Claude Richard, « Denys d'Halicarnasse historien des origines de Rome », dans Arnaldo Momigliano e Aldo Schiavone, Storia di Roma : Roma in Italia, 1988., éditions du Mirail, coll. « Pallas, 39/1993 », (lire en ligne), pages 224-229
↑Thierry Piel, « Rome ville ouverte : Promotion sociale et ascension politique des étrangers dans la Rome archaïque de Tarquin l’Ancien à Appius Herdonius. L’exemple de Gnaeus Marcius Coriolan », dans Michel Molin (direction d'ouvrage), Les régulations sociales dans l'Antiquité, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN978-2-753532-15-1, lire en ligne), pages 1 et 23
↑Jean Gagé, « La Lex Aternia : L'estimation des amendes (multaé) et le fonctionnement de la commission décemvirale de 451-449 av. J.-C. », L'antiquité classique, vol. Tome 47, no fascicule 1, , pages 70-95 (DOI10.3406/antiq.1978.1883, lire en ligne, consulté le )
↑ a et b(it) Filippo Coarelli, Il foro boario, _ Rome, , pages 205 à 220
↑Jacqueline Champeaux, « Fortuna : Le culte de la Fortune à Rome et dans le monde romain », dans Jacqueline Champeaux, I - Fortuna dans la religion archaïque, vol. 60, Rome : École Française de Rome, Publications de l'École française de Rome, (lire en ligne)
↑(it) Jacques Poucet, « La Rome archaïque. Quelques nouveautés archéologiques : S. Omobono le Comitium la Regia », L'antiquité classique, vol. 49, , p. 286-315 (lire en ligne, consulté le )
↑Alexandre Grandazzi, « La Roma quadrata : mythe ou réalité ? », Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité, vol. tome 105, no 2, , pages 493-545 (DOI10.3406/mefr.1993.1813, lire en ligne, consulté le )
↑Annie Dubourdieu, Les origines et le développement du culte des Pénates à Rome, vol. 118, Rome : École française de Rome, Publications de l'École française de Rome, , 594 p. (lire en ligne)
↑Dominique Briquel, « Les figures féminines dans la tradition sur les rois étrusques de Rome », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 142e année, no 2, , pages 397-414 (DOI10.3406/crai.1998.15871, lire en ligne, consulté le )
↑Michel Janon, « Recherches à Lambèse III : Essais sur le temple d'Esculape », Antiquités africaines, vol. 21, , p. 35-102 (DOI10.3406/antaf.1985.1109)
↑Raymond Bloch, « Le départ des Étrusques de Rome et la dédicace du Temple de Jupiter capitolin », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 105, no 1, , pages 62-71 (lire en ligne, consulté le )
↑Georges Pieri, L'Histoire du cens jusqu'à la fin de la république romaine, Paris, Sirey,
↑Pierre Boyancé et Georges Dumézil, « Servius et la Fortune : Essai sur la fonction sociale de Louange et de Blâme et sur les éléments indo-européens du cens romain (Collection Les mythes romains) », Revue des Études Anciennes, vol. Tome 45, nos 3-4, , pages 325-326 (lire en ligne, consulté le )
↑Georges Hubrecht, « Georges Pieri : L'histoire du cens jusqu'à la fin de la République romaine (vol. XXV des publications de l'Institut de droit romain de l'Université de Paris), 1968 », Revue des Études Anciennes, vol. Tome 70, nos 1-2, , pages 232-233 (lire en ligne, consulté le )
↑Jean-Marie Thiveaud, chap. 2 « Monnaie, emprunts, marchés, commerce dans l'Euro-Méditerranée antique du VIIe siècle av. J.-C. au IVe siècle ap. J.C. », dans sous la direction de André Cartapanis et Amina Lahrèche-Revil, L'euro et le financement de la croissance en Méditerranée, Revue d'économie financière, (DOI10.3406/ecofi.1999.3542, lire en ligne), pages 253-278
↑Jean-Marie Thiveaud, « Monnaie, État, marché : histoire et dérivations », dans sous la direction de François Henrot et Catherine Lubochinsky, Revue d'économie financière, vol. 24, (DOI10.3406/ecofi.1993.1982, lire en ligne), pages 313-337
↑Léon Homo, Rome impériale et l'urbanisme dans l'Antiquité, Albin Michel, coll. « L'évolution de l'humanité », , 665 p.
↑(it) Jean-Claude Richard, « Storia di Roma », dans Arnaldo Momigliano et Aldo Schiavone, Denys d'Halicarnasse historien des origines de Rome : Roma in Italia, vol. 1, Pallas, 39/1993, (lire en ligne), pages 224-229
↑Janine Cels Saint-Hilaire et Claire Feuvrier-Prevotat, « Guerres, échanges, pouvoir à Rome à l'époque archaïque », Dialogues d'histoire ancienne, vol. 5, , pages 103-136 (DOI10.3406/dha.1979.1382, lire en ligne, consulté le )
↑(it) Alain Meurant et Maria Cristina Martini, « Due studi sulla riscrittura annalistica dell'età monarchica a Roma », Revue belge de philologie et d'histoire, Antiquite - Oudheid, vol. tome 80, no fasc. 1, , p. 298-300
↑Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t. 1, Charles Delgrave, , page 25
↑Jacques Poucet, « L'importance du terme collis pour l'étude du développement urbain de la Rome archaïque », L'antiquité classique, vol. Tome 36, no fasc. 1, , pages 99-115 (DOI10.3406/antiq.1967.2646, lire en ligne, consulté le )
↑André Balland, Alix Barbet et Pierre Gros, « Fouilles de l'École Française de Rome à Bolsena (Poggio Moscini). II : Les architectures (1962-1967) », Mélanges de l'École française dr Rome, Rome / École Française de Rome, Publications de l'École française de Rome, vol. 6-2, (lire en ligne, consulté le )
↑Michel Labrousse, « Le pomerium de la Rome impériale : Notes de topographie romaine », Mélanges d'archéologie et d'histoire, vol. tome 54, , p. 165-199 (DOI10.3406/mefr.1937.8704)
↑Pierre Quoniam, « A propos du mur dit de Servius Tullius », Mélanges d'archéologie et d'histoire, vol. tome 59, , pages 41-64 (DOI10.3406/mefr.1947.7335, lire en ligne, consulté le )
↑(it) André Piganiol et Gösta Säflund, « Le mura di Roma repubblicana : Saggio di archeologia romana (Skrifter Utgiuna au Svenska Institutet i Rom, I) : 1932 », Revue des Études Anciennes, vol. Tome 36, no 1, , pages 148-149 (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Pierre Grimal et Gjerstad Einar, « Early Rome III : Fortifications, domestie architecture, sanctuaries, stratigraphic excavations (Acta Instítuti Romani Regni Sueciae, series in-4°, XVII, 3), 1960 », Revue des Études Anciennes, vol. Tome 64, nos 1-2., , page 212 (lire en ligne, consulté le )
↑André Magdelain, « Le pomerium archaïque et le mundus », dans André Magdelain, Jus imperium auctoritas : Études de droit romain, vol. 133, Rome / École Française de Rome, Publications de l'École française de Rome, , pages 155-191
↑Paula Landart, Sur les traces de Rome : promenades au fil de l'histoire, (lire en ligne), pages 310 à 320
↑Paul Guirauld, « De la réforme des comices au IIIe avant J.-C. », Méditerranée antique, , pages (lire en ligne, consulté le )
↑Valérie Fromentin, « Servius Tullius sans Fortuna ? : ou la figure du roi Servius Tullius chez Denys d'Halicarnasse », dans collectif, Pouvoir des hommes, signes des Dieux dans le monde antique : Actes des rencontres de Besançon (1999-2000), Besançon, Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, (lire en ligne), pages 53-78
↑Élisabeth Deniaux, Rome, de la Cité-État à l'Empire : Institutions et vie politique, Paris, Hachette, , 256 p. (ISBN2-01-017028-8)
↑ a et b(en) J. K. Anders, « Hoplite weapons and offensive arms », dans V. D. Hanson, Hoplites : The Classical Greek Battle Experience, Abingdon et New York, Routledge, (ISBN0-415-09816-5)
↑ a et bGiovanni Brizzi, Le Guerrier de l'Antiquité classique : de l'hoplite au légionnaire, éditions du Rocher, coll. « L'Art de la guerre »,
↑ a et bPierre Ducrey, Guerre et guerriers dans la Grèce antique, Paris, Hachette, coll. « Pluriel »,
↑ a et bVictor Davis Hanson, Le modèle occidental de la guerre, Paris, Tallandier, coll. « Texto »,
↑Ella Hermon, « Le Lapis Satricanus et la colonisation militaire au début de la République », Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité, vol. tome 111, no 2, , pages 864 à 875 (DOI10.3406/mefr.1999.2100, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Koenraad Verboven et Chantai Gabrielli, « Contribua alla storia economica di Roma repubblicana : Difficoltà politico-sociali, crisi finanziarie e debitifra Ve III sec. a.C. », L'antiquité classique, t. 74, , pages 551-554 (lire en ligne, consulté le )
↑Allix André, « La Table claudienne de Lyon : compte-rendu de lecture du livre de Philippe Fabia », Les Études rhodaniennes, vol. 6, no 2, , page 230 (lire en ligne, consulté le )
↑Cette étymologie est en accord avec la tradition historique de la fondation de Rome qui situe les Étrusques sur le mont Cælius, les Romains sur le mont Palatin, les Sabins sur le mont Capitolin.
↑TJ Cornell, The Beginnings of Rome, p. 133-134, Routledge, Londres, 1995
↑G. De Kleijn et Stéphane Benoist, Integration in Rome and in the Roman World : Proceedings of the Tenth Workshop of the International Network Impact of Empire (Lille, June 23-25, 2011), (lire en ligne), pages 67 à 74
↑T.J. Cornell, The Beginnings of Rome, p. 135-139, Routledge, Londres, 1995.
↑Massimo Pallottino Origini e storia primitiva di Roma
↑Paul Marius Martin, L'idée de royauté à Rome . Tome 1, De la Rome royale au consensus républicain,
Voir aussi
Bibliographie
Massimo Pallottino, « Servius Tullius, à la lumière des nouvelles découvertes archéologiques et épigraphiques », Comptes rendus de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, 1977, p. 216-235.
(it) Andrea Carandini, Re Tarquinio e il divino bastardo, Rizzoli, coll. « Saggi », , 171 p. (ISBN978-88-17-03988-8)
(en) R. Thomsen, King Servius Tullius. A Historical Synthesis (« Humanitas », 5), Copenhague, Gyldendal, 1980, 346 p.
Michel Humm, Appius Claudius Caecus. La République accomplie, Rome, École française de Rome, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome » (no 322), , 779 p. (ISBN2-7283-0682-6, lire en ligne)
Thierry Piel et Bernard Mineo, Et Rome devint une République : 509 av. J.-C., Clermont-Ferrand, Lemme edit, coll. « Illustoria / Histoire ancienne » (no 12), , 119 p. (ISBN978-2-917575-26-0)
Jean-Marc Irollo, Histoire des Étrusques : l'antique civilisation toscane, VIIIe – Ier siècle av. J.-C., Paris, Perrin, coll. « Tempus » (no 313), , 212 p. (ISBN978-2-262-02837-4)
Ritual untuk menyembah Kaisar Langit di Qinciyangdian, kuil utama sekolah Zhengyi di Shanghai. Tao Zhengyi (Hanzi: 正一道; Pinyin: Zheng Yi Dào) atau Jalan Kesatuan Ortodoks adalah gerakan Taoisme Tiongkok yang muncul selama Dinasti Tang sebagai transformasi dari gerakan Tao Tianshi yang sudah ada sebelumnya. Seperti juga Tao Tianshi, pemimpin Taoisme Zhengyi disebut Guru Surgawi. Keyakinan Tidak seperti inkarnasi Guru Surgawi sebelumnya, Taois Zhengyi tidak memuliakan Laozi sebag...
This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: The Official BBC Children in Need Medley – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (January 2017) (Learn how and when to remove this template message) 2009 single by Peter Kay's Animated All Star BandThe Official BBC Children in Need MedleySingle by Peter K...
Odense BoldklubNama lengkapOdense BoldklubJulukanDe StribedeNama singkatOBBerdiri1887StadionFionia Park, Odense(Kapasitas: 15,761)KetuaNiels ThorborgManajer Lars OlsenLigaSuperliga Denmark2022–23ke-8 Kostum kandang Kostum tandang Odense Boldklub merupakan sebuah tim sepak bola Denmark yang bermai di divisi utama Superliga Denmark. Didirikan pada tahun 1887. Berbasis di Odense. Klub ini memainkan pertandingan kandangnya di Fionia Park yang berkapasitas 15.761 kursi. Seragam mereka berwarna b...
Artikel ini tidak memiliki referensi atau sumber tepercaya sehingga isinya tidak bisa dipastikan. Tolong bantu perbaiki artikel ini dengan menambahkan referensi yang layak. Tulisan tanpa sumber dapat dipertanyakan dan dihapus sewaktu-waktu.Cari sumber: Darul-Hikmah – berita · surat kabar · buku · cendekiawan · JSTORBagian dari seri mengenai IslamIsmailiyah Konsep Quran Takwil Imam Ẓāhir Bātin Nūr 'Aql ʿIlm Daʿwa Dāʿī Bāb Hujja Satr Taqiyyah ...
Sam PalladioPalladio sedang tampil di Kota New York, Mei 2014LahirSam Christian Palladio Scott21 November 1986 (umur 37)Pembury, Kent, England[1]PekerjaanAktor, musisiTahun aktif2010–sekarang Sam Christian Palladio Scott (lahir 21 November 1986)[2][3] adalah seorang aktor dan musisi asal Inggris. Ia paling dikenal sebagai pemeran Gunnar Scott dalam serial drama musikal Nashville (2012–18) yang ditayangkan oleh ABC. Palladio juga berulang kali berperan da...
Opu Daeng Risadju adalah pejuang wanita asal Sulawesi Selatan yang menjadi Pahlawan Nasional Indonesia. Opu Daeng Risadju memiliki nama kecil Famajjah. Opu Daeng Risaju itu sendiri merupakan gelar kebangsawanan Kerajaan Luwu yang disematkan pada Famajjah memang merupakan anggota keluarga bangsawan Luwu. Opu Daeng Risaju merupakan anak dari pasangan Opu Daeng Mawellu dengan Muhammad Abdullah to Barengseng yang lahir di Palopo pada 1880.[1] Di kota ini Famajjah terlahir pada 1880, sebag...
Amsteldorp kan verwijzen naar: Amsteldorp (Nieuwer-Amstel), voormalige buurtschap in Amsterdam-Zuid. Amsteldorp (Amsterdam), wijk in Amsterdam-Oost. Bekijk alle artikelen waarvan de titel begint met Amsteldorp of met Amsteldorp in de titel. Dit is een doorverwijspagina, bedoeld om de verschillen in betekenis of gebruik van Amsteldorp inzichtelijk te maken. Op deze pagina staat een uitleg van de verschillende betekenissen van Amsteldorp en verwijzingen daarnaartoe. Ben...
Chinese politician In this Chinese name, the family name is Liu. Liu Guozhong刘国中Liu in 2023Vice Premier of the People's Republic of ChinaIncumbentAssumed office 12 March 2023Serving with Ding Xuexiang, He Lifeng, Zhang GuoqingPremierLi QiangCommunist Party Secretary of ShaanxiIn office31 July 2020 – 27 November 2022DeputyZhao Yide (Governor)General SecretaryXi JinpingPreceded byHu HepingSucceeded byZhao YideGovernor of ShaanxiIn office4 January 2018 – 2...
Thanatos yang digambarkan sebagai pemuda bersayap, dipahat di kuil Artemis Thanatos (Bahasa Yunani: Θάνατος) adalah dewa kematian dalam mitologi Yunani. Dia membawa kematian yang tenang dan damai, berkebalikan dengan salah satu saudaranya, Ker, pembawa kematian yang menyakitkan. Awal Mula Thanatos adalah anak dari Niks dan Erebos dan memiliki saudara kembar Hipnos. Saudaranya yang lain yaitu: Geras (dewa masa tua), Oizis (dewa penderitaan), Moros (dewa ajal), Apate (dewi penipuan), Mom...
Rise and fall of the sea level under astronomical gravitational influences Ebbing redirects here. For the song by the Swans, see The Beggar. For the fictional town, see Ebbing, Missouri. For other uses, see Tide (disambiguation). Simplified schematic of only the lunar portion of Earth's tides, showing (exaggerated) high tides at the sublunar point and its antipode for the hypothetical case of an ocean of constant depth without land, and on the assumption that Earth is not rotating; otherwise ...
Overview of the term For other uses, see Last Call (disambiguation). This article has multiple issues. Please help improve it or discuss these issues on the talk page. (Learn how and when to remove these template messages) This article may contain an excessive amount of intricate detail that may interest only a particular audience. Please help by spinning off or relocating any relevant information, and removing excessive detail that may be against Wikipedia's inclusion policy. (January 2015) ...
2018 mixtape by Future and Juice WrldWrld on DrugsMixtape by Future and Juice WrldReleasedOctober 19, 2018Recorded2018GenrePop-trap[1]Length49:31LabelEpicFreebandzGrade AInterscopeProducerWheezy (also exec.)Andrew WattATL JacobBobby RapsCubeatzCVREDon CannonDYFrank DukesFrankie BashHappy PerezAviator KeyyzLouis BellMurda BeatzNikko BunkinOogie ManeOuttatownPsymunRichie SoufSinGrinchTrell Got WingsFuture chronology Beast Mode 2(2018) Wrld on Drugs(2018) The Wizrd(2019) Juice W...
Family of unmanned reconnaissance aircraft RQ-11 Raven An RQ-11 Raven UAV in flight Role Miniature UAV[1]Type of aircraft Manufacturer AeroVironment First flight October 2001 Introduction May 2003 Status In active service Primary users United States ArmyUnited States Air Force Produced 2004–present Number built 19,000+ airframes Developed from FQM-151 Pointer The AeroVironment RQ-11 Raven is a small hand-launched remote-controlled unmanned aerial vehicle (or SUAV)[2] de...
You can help expand this article with text translated from the corresponding article in Spanish. (June 2014) Click [show] for important translation instructions. View a machine-translated version of the Spanish article. Machine translation, like DeepL or Google Translate, is a useful starting point for translations, but translators must revise errors as necessary and confirm that the translation is accurate, rather than simply copy-pasting machine-translated text into the English Wikiped...
Bahasa Arab Taʽizzi-Adeni لهجة تعزية-عدنية Bahasa Arab Yaman Selatan Dituturkan diYaman, JibutiWilayahTaiz, AdenPenutur10,48 juta (2015-2016)[1] Rincian data penutur Jumlah penutur beserta (jika ada) metode pengambilan, jenis, tanggal, dan tempat.[2] 10.500.000 (2019, Bahasa ibu) Rumpun bahasaAfro-Asia SemitSemit TengahArabSelatanArab YamanBahasa Arab Taʽizzi-Adeni DialekBahasa Arab Taiz Bahasa Arab Aden Sistem penulisanAbjad ArabKode bahasaISO 639-3a...
Character in Mahabharata For the brother of Uttarā, see Uttara (Mahabharata). Fictional character UttarāAbhimanyu consoles Uttarā before leaving for the war.InformationFamilyVirata (father), Sudeshna (mother), Uttara, Shankha (elder brothers) Vishalaksha, Shatanika, Madirashva, Suryadatta (paternal uncles) Kichaka (maternal uncle)SpouseAbhimanyuChildrenParikshit Uttarā (Sanskrit: उत्तरा, romanized: Uttarā) is a princess in Hindu mythology. In the Mahabharata, she is desc...
Disambiguazione – Brustolon rimanda qui. Se stai cercando l'incisore, vedi Giambattista Brustolon. Santa Maria Gloriosa dei Frari, Altare delle reliquie Portavasi a Ca' Rezzonico (dettaglio, 1700-10 ca.) Andrea Brustolon (Belluno, 20 luglio 1662 – Belluno, 25 ottobre 1732[1]) è stato uno scultore italiano, protagonista del barocco veneziano. Indice 1 Biografia 2 Produzione artistica 3 Note 4 Bibliografia 5 Altri progetti 6 Collegamenti esterni Biografia Nato da genitori ...
District in Balochistan, Pakistan District of Balochistan in PakistanDera Bugti District ضلع ڈیرہ بگٹیڈئره بگٹیءِ دمگDistrict of BalochistanCanyon in Dera Bugti districtMap of Balochistan with Dera Bugti District highlightedCountry PakistanProvince BalochistanDivisionSibiEstablishedJuly 1983HeadquartersDera BugtiGovernment • TypeDistrict Administration • Deputy CommissionerAzhar Ali • District Police OfficerEssa Jan ...
Former district in Gilan province, Iran For the administrative division of Gilan province, see Khomam County. For the city, see Khomam. Former District in Gilan, IranKhomam District Persian: بخش خمامFormer DistrictKhomam DistrictCoordinates: 37°23′N 49°39′E / 37.383°N 49.650°E / 37.383; 49.650[1]CountryIranProvinceGilanCountyRashtCapitalKhomamPopulation (2016)[2] • Total54,860Time zoneUTC+3:30 (IRST) Khomam District (Pers...