Caractéristiques extérieures des ambulances en Belgique
Ambulances de l'aide médicale urgente
Ambulances intermédiaires
Ambulances pour le transport non urgent de patients (en Flandre)
Comme de nombreux autres pays, la Belgique compte deux types bien distincts d'ambulances.
Les ambulances de l'aide médicale urgente 112 et les ambulances pour les transports secondaires.
Les ambulances de l'aide médicale urgente (112) sont organisés ou concédés par les pouvoirs publics et gèrent principalement les missions urgentes relatif à l'aide médicale urgente (AMU). Il faut entendre par aide médicale urgente, la dispensation immédiate de secours appropriés à toutes les personnes dont l'état de santé par suite d'un accident ou d'une maladie soudaine ou de la complication soudaine d'une maladie requiert une intervention urgente après un appel au système d'appel unifié par lequel sont assurés les secours.
Les ambulances effectuant les transports secondaires gèrent, elles, les missions non relatif à l'aide médicale urgente. Il s'agit de transport planifié, comme par exemple, les transports inter-hospitaliers non urgent ou bien les transports inter-hospitaliers urgent avec une équipe médicale, les hospitalisations programmées, les sorties d'hospitalisation, les consultations médicales, les rapatriements pour raison médicale, les urgences différées (pathologies pouvant être soignées avec délai), etc.
Historique
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En 1954 survient une épidémie de poliomyélite à la suite de laquelle le ministre de la santé publique de l'époque, Edmond Leburton, décide de créer un service national de secours composé d'une quinzaine d'ambulances pour permettre la prise en charge des malades, mais également d'autres pathologies, notamment traumatiques après le constat de l'augmentation des accidents de la route dus à l’augmentation du trafic routier dans cette période d'après-guerre. Bien vite surgit alors la nécessité de disposer d'un numéro de téléphone national gratuit pour contacter ce service d'urgence. Les chsoes évoluent avec la loi du qui charge les Commission d'Assistance Publique (C.A.P.) soit d'organiser le transport des malades et des blessés vers les établissements hospitaliers, soit de conclure, dans le même but, une convention avec un organisme public (C.A.P. voisine, pompiers, police, etc.) ou privé.
En 1959, Anvers accueille la première centrale téléphonique de réception d’appels d’urgence, mise en place à titre expérimental.
Les véhicules du SMUR ne sont pas des ambulances. Ils interviennent généralement conjointement à la mission de celle-ci mais ne transportent pas de patients. Ils disposent à leur bord de matériel plus sophistiqué qu'à bord de l'ambulance ainsi qu'une équipe médicale composée au minimum d'un médecin urgentiste et d'un infirmier(ère) SISU (pour Soins Intensifs et Soins d'Urgences). (Ce qui signifie que ce dernier a fait une année de spécialisation dite « SIAMU » (pour Soins intensifs et Aide médicale urgente qui est une 5ème année des études d'infirmier en Belgique).
Il existe aussi en Belgique un nouveau système, appelé Paramedical Intervention Team (traduis de l'anglais: équipe d'intervention paramédicale), souvent abrégé en « PIT ». Contrairement à un SMUR, l'équipe d'un PIT se déplace dans sa propre ambulance. Il n'y a de surcroît pas de médecin à bord, juste un infirmier SIAMU (titre SISU) ainsi que deux secouristes-ambulanciers réguliers.
Les ambulances militaires
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