Une grave maladie entraine chez lui un profond changement religieux. Il commence à travailler à la restauration de la discipline monastique de son Ordre. Nommé vicaire général vers 1597, il visite les abbayes prémontrées en Allemagne, Autriche et Belgique. Sa réforme touche d'abord un groupe d'abbayes lorraines qui se groupent en « Communauté de la primitive rigueur ». En 1600, il succède à l'abbé de Sainte-Marie-au-Bois, Daniel Picard, et envoie ses jeunes religieux suivre les cours de l'Université de Pont-à-Mousson. À partir de 1607, il œuvre au transfert de son abbaye à côté de l'Université à Pont-à-Mousson. La construction de la nouvelle abbaye Sainte-Marie-Majeure débute en 1609 et se termine en 1616.
En 1631, il ramène ses moines à Sainte-Marie-au-Bois pour fuir l'épidémie de peste qui sévit à Pont-à-Mousson et c'est là qu'il meurt le .
Œuvres
La dizaine de livres qu'il a publiés font la promotion de la stricte observance ; on y relève aussi l'influence de la spiritualité ignacienne.
Optica Regularium en 1603, jette les bases de la Réforme de Lorraine
Dictionnaire de spiritualité… Tome IX, Paris, Beauchesne, 1976, col. 117-119
Pierre Lallemand, Les Prémontrés : Pont-à-Mousson, Sarreguemines, Pierron, 1990, (ISBN2-7085-0081-3)
Jean Fournée, L'introduction de la Réforme de Lorraine en Normandie, Éditions Beauchesne, 1998
Notes et références
↑Mémoires pour servir l'Histoire littéraire des dix-sept provinces des Pays-Bas, de la Principauté de Liège et de quelques contrées voisines, T. 5, Louvain, Imprimerie académique, 1765.